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Rubrique Pousse avec eux

Un seul héros, le peuple ? Yaâni !

La mort, joueuse de poker à ses heures jamais perdues, à repris l’As des As.

Cartes, Bebel !

Il en va ainsi de ces formules qui vieillissent très mal. Tout près de nous, le «Yatnahaw Gaâ», slogan flottant qui ne veut rien dire au demeurant, portant même atteinte à la dignité de commis de l’État qui ont servi le pays et pas le clan d’Oujda-Les-Deux-Mosquées et que l’on nous a demandé de jeter dans le bûcher en guise de seule perspective programmatique de la révolution sans leaders ! Plus loin, dans le temps, il y a eu ce «Un seul héros, le peuple». Il continue aujourd’hui encore à faire des dégâts terribles. Pour preuve, cette montée au créneau de «bonnes âmes» qui estiment, avec des trémolos dans la voix, que le limogeage des directeurs du Stade Tchaker et des Sports de Blida, ce n’est qu’une affaire de «fusibles», de micro-disjoncteurs que l’on a fait sauter par hogra, alors qu’il fallait cramer le compteur général. Un seul héros, le peuple ? Yaâni ! Y a à dire autour de cette formule tellement confortable. Et surtout déresponsabilisante. Le peuple est beau. Le peuple est toujours beau gosse. Le peuple a raison. Le peuple n’a jamais tort. Le peuple est héroïque. Le peuple ne connaît pas la peur. Bon ! Moi, je veux bien. Mais, entre deux séances de travail, un ambassadeur reçu, des dossiers à traiter en urgence et un briefing avec son chef d’état-major, Djidji doit-il aussi chausser des bottes, une salopette et aller lui-même arroser une pelouse et faire la chasse aux bestioles dévoreuses de gazon ? Visiblement oui, à lire et à entendre les défenseurs de la «bogositose» éternelle du peuple ! C’est ce «populisme anonymiste» qui a en partie tué, asséché la sève saine de la révolution du sourire. Choisir un sac poubelle solide, tout y fourrer, sauf le peuple El Aâdhim ! Je croyais la révolution du 22 populaire. Je la découvre populiste ! Un directeur de stade ne doit pas être sacrifié, parce que c’est le peuple, le fusible intouchable. Faut taper la tête, tout là-haut, pour faire sourire encore plus béatement la révolution. J’ai toujours peur de ce genre de raccourcis, jonchés de virages en épingles à cheveux. Dit plus crument, j’ai une sainte trouille des chemins de traverse. On croit arriver plus tôt, plus vite, en préservant la bonne humeur et le caractère bucolique des randonneurs de l’histoire. Ces chemins se révèlent souvent comme les pires trajectoires simplistes vers le cul de sac ! Un seul héros, le peuple ? Yaâni ! C’ta dire, Hacha celui qui ne le mérite pas. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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