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Rubrique Régions

RENTRÉE PROFESSIONNELLE À NAÂMA 2 029 nouveaux stagiaires

Le coup d’envoi de la rentrée professionnelle, session février 2020, a été donné par le chef de l’exécutif à partir du CFPA Hassiba-Ben-Bouali de Mécheria, en présence des cadres et des élus locaux.
Pour cette session, l’effectif global des stagiaires à travers l’institut, les centres et les annexes de la wilaya est de 5 336, dont 822 filles et 2 029 garçons ; soit 282 en formation résidentielle, 892 en apprentissage, 549 en courte formation qualifiante et 256 autres en cours du soir.
Par ailleurs, 347 apprentis ont opté pour la spécialité informatique (numérisation et communication), 331 pour la gestion administrative, 283 pour l’artisanat et services, 157 pour la maçonnerie, les travaux publics et l’hydraulique, 128 pour la mécanique, alors que d’autres ont choisi l’agriculture.
Les recalés du bac et du BEM, ainsi que les jeunes rejetés jusque-là par le système scolaire, ont, eux aussi, droit de cité puisqu’ils peuvent prétendre à une formation.
De plus, le secteur de la formation professionnelle qui, après avoir exposé son programme d’action pédagogique à travers les différents canaux d’orientation, de sensibilisation, de concertation et de portes ouvertes sur la formation, a élaboré un plan d’action répondant aux profils des jeunes et s’est adapté économiquement aux réalités de cette région agropastorale et touristique. La wilaya de Naâma dispose de plus de 1 000 encadreurs dont plus d’une vingtaine de PSEP1, plus d’une trentaine de PSEP2, d’une centaine de PFP et d’une vingtaine de professeurs-vacataires ; comme il dispose d’un institut de haut niveau d’une capacité de 300 places pédagogiques avec un régime d’internat de 150 lits, d’une dizaine d’établissements de formation et annexes à travers toutes les communes, dont 2 avec régime d’internat, Aïn-Séfra 60 lits et Mechéria 50 lits, en faveur des apprenants des zones reculées. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de sot métier, mais il y a de sottes gens. Choisir un métier, c’est choisir son avenir !
B. Henine

 

Conflit tribal entre les habitants de Sfissifa et Aïn-Benkhelil
Le phénomène des conflits tribaux dans les zones rurales de la wilaya de Naâma ne cessent de resurgir entre aârchs ou entre familles qui s’entretuent généralement pour une parcelle de terrain agricole ou de pacage.
Cette fois-ci, c’est un conflit qui renaît de ses cendres et qui perdure depuis l’année 2000 dans la zone frontalière de la wilaya.
Il s’agit, en effet, du bornage et des délimitations des frontières entre les communes de Sfissifa et Aïn-Benkhelil, qui sont la source du différend.
Les habitants de Aïn-Benkhelil, qui ont organisé un sit-in mardi dernier devant le siège de la wilaya, réclament la récupération de 4 km des terrains agricoles et de transhumance squattés par ceux de la commune de Sfissifa et appartenant aux héritiers de Aïn-Benkhelil.
Selon les protestataires, ces derniers ont érigé sur leurs propres terrains, des logements ruraux, des fermes agricoles, ainsi que des zones de pacage pour le cheptel.
Le premier responsable de la wilaya, qui se déplacera prochainement sur site, a déclaré que « des solutions qui arrangeraient les deux parties antagonistes seront trouvées et que la responsabilité incombe aux élus locaux qui ont attribué des logements et des terrains hors de leur commune et qu’aucune bavure ne sera tolérée pour ceux qui ont accaparé le foncier de l’État».
B. H.

Arrestation d’un charlatan à Mécheria…

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité dans toutes ses formes et agissant sur des informations faisant état de la présence d’un charlatan « Mouchaewid », qui pratiquait la sorcellerie, les éléments de la BRI (Brigade de recherche et d’investigation), relevant de la Sûreté de wilaya de Naâma, ont réussi à mettre la main sur l'indélicat «Mouchaewid». II s’agit d’un imposteur quinquagénaire, arrêté à l’issue d’une opération de perquisition effectuée à son domicile, où il a été découvert un stock d’amulettes et de gris-gris, des pages du saint-Coran déchiquetées, des plantes, des talismans, des anciens habits sur lesquels sont inscrits les noms des personnes, du mercure blanc… et une importante somme d’argent. II disposait également d’une arme à feu artisanale sans papiers. Le mis en cause a été présenté devant la justice.
B. H.

… Et un couple à Aïn-Sefra
Par ailleurs, dans une opération similaire, les mêmes éléments de la police ont arrêté une «Mouchaewida» et son mari (complice), pour imposture et allégations mensongères liées à la pratique du charlatanisme et de la sorcellerie. Surnommée Tbiba (médecin), cette femme trompait sa clientèle à qui elle promettait toutes les merveilles du monde, notamment aux femmes stériles, contre d’importantes sommes d’argent. Elle soustrayait des millions de centimes à ses clientes crédules. A l’issue d’une perquisition effectuée au domicile des mis en cause, plusieurs produits servant à leur pratique y ont été découverts. Présentés devant le tribunal de Aïn-Séfra, ils ont été écroués.
B. H.

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