Après la profonde déception suscitée par une première annulation le mois de mars dernier de la décision de reprise des vols internationaux à partir de l’aéroport Soummam-Abane-Ramdane, la communauté émigrée de la wilaya de Béjaïa a repris espoir de retrouver sa terre natale et ses proches ces derniers jours, suite à la mise en application des nouveaux programmes de transport aérien et maritime.
Les citoyens et leurs familles de cette région de la Basse-Kabylie établis outre-mer ont accueilli avec soulagement la nouvelle information annonçant officiellement la reprise du transport aérien et maritime à partir de l’aéroport Soummam-Abane-Ramdane et le port de Béjaïa vers la France.
En effet, ce nouveau programme de transport des voyageurs fait état de sept vols hebdomadaires vers la capitale française et une rotation par semaine vers le port de la cité phocéenne, Marseille.
Les premiers vols vers les aéroports de Paris assurés par la compagnie nationale Air Algérie sont annoncés pour le début du mois de juin prochain, a-t-on appris.
S’agissant du transport maritime des voyageurs à partir du port de Béjaïa vers la cité phocéenne assuré par l’Entreprise nationale de transport maritime (ENTM), la première rotation est programmée pour le 18 juin prochain par le bateau Tariq Ibn Ziyad.
La vente des billets de transport par bateau a été entamée lundi dernier au niveau de l’agence de l’Entreprise nationale de transport maritime (ENTM) se trouvant au bloc administratif du chef-lieu de wilaya de Béjaïa.
Le prix du billet de transport est fixé à 28 000 DA en classe économique pour un seul voyageur, alors qu’une famille de cinq personnes avec un véhicule est appelée à débourser près de 280 000 DA, a précisé le chargé de la clientèle de l’agence de l’ENTM de Béjaïa. Il faut rappeler que deux vols hebdomadaires sont assurés mensuellement à partir de l’aéroport Soummam-Abane-Ramdane par des compagnies aériennes étrangères depuis plusieurs mois. Tout comme l’aéroport Soummam-Abane-Ramdane, la gare maritime de Béjaïa était fermée depuis plus de deux années pour cause de crise sanitaire dans le pays.
Une fermeture qui a contraint les voyageurs se rendant outre-mer de transiter par la gare maritime de la capitale ou l’aéroport Houari-Boumediène.
A. K.
