Le cadre de vie des habitants du quartier de Aïn Krineh relevant de la commune de Taher connaît une dégradation perpétuelle.
Lors de notre passage dans ce quartier, nous avons été désagréablement surpris par l’état déplorable de ce quartier livré à lui-même : un amas d’ordures qui s’entasse à chaque coin de rue dégageant des odeurs nauséabondes, route impraticable.
Dans une requête transmise aux responsables locaux de cette commune, dont nous possédons une copie, les habitants de ce quartier affirment que leurs quartiers comptant pas moins de 150 familles est dépourvu des équipements publics dont entre autres, une école primaire, une salle de soins, une aire de jeu. Ils ont présenté une plateforme de revendications au premier magistrat de la commune lundi passé lors d’une réunion ayant trait à leur vécu quotidien citant entre autres, l’aménagement de l’oued Tassifet et de leur quartier, la réalisation du réseau d’assainissement, le raccordement au réseau de gaz naturel. il convient de souligner que faute d’éclairage public, ce quartier est plongé dans le noir durant la nuit, ce qui est à l’origine d’un climat d’insécurité et la prolifération des agressions. En somme, des conditions de vie de plus en plus difficiles qui doivent interpeller le président de l’Assemblée populaire communale de Taher pour prendre en charge les doléances de la population de ce quartier issue essentiellement des années 1990, et ce, pour améliorer leur cadre de vie.
Bouhali Mohammed Cherif
