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Rubrique Régions

AÏN-SEFRA Ces milliards de m3 d’eau qui se perdent dans l’erg occidental !

L’on assiste à chaque précipitation à de grandes crues des oueds de la région des monts des Ksour.
À chaque fois donc, ce sont des milliards de m3 d’eau des hautes plaines steppiques septentrionales qui se perdent dans le Sahara par la vallée de Oued-Namous (entre la wilaya de Béchar et l’erg occidental) et s’infiltrent dans le sable des régions de Gourara et Touat.
D’ailleurs, les oueds de Mouilah et Bridj de Aïn-Sefra et l’oued de Tiout n’ont pas tari depuis les dernières précipitations et continuent à déverser de grandes quantités d’eaux pluviales vers le désert.
Pas de retenues collinaires, valorisant des eaux superficielles qui peuvent en effet préserver l’activité agricole et l’élevage, améliorer les parcours de transhumance, offrir une meilleure production fourragère, ou encore, améliorer les conditions d’abreuvement du cheptel.
On devait réaliser un barrage à Oued-Hadjadj (distant de 10 km au sud de Aïn-Sefra) – un projet qui date des années 80, mais qui n’a jamais vu le jour — un lieu où se rencontrent les cours d’eau de plusieurs oueds (appelé couramment Melg-El-Widane), versant des plus grands oueds, ceux de Aïn-Sefra, de Tiout et des hautes plaines.
À Tiout, une étude de l’aménagement du barrage qui a perdu tout l’aspect de l’oasis et qui faisait la fierté des gens de la région est tombée à l’eau.
Des barrages, des retenues collinaires ou des digues auraient favorisé sans doute les conditions pour une diversification des activités de la steppe (élevage du cheptel et valorisation de l’agriculture), mais en vain. Chaque année, des milliards de m3 se perdent dans les sables.
Par ailleurs, les quantités de pluie relevées le 19 mai 2013 à 18h00 par les services météorologiques sont comme suit : en tête Aïn-Sefra, 28,1 mm, suivie de Skikda, 25,6 mm, Jijel, 24 mm… El-Bayadh, 6,2 mm, Naâma, 6 mm, Béchar, 2 mm.
B. Henine

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