Les syndicalistes UGTA de Bouira ont observé hier un sit-in au niveau
de l’esplanade de la maison de la culture Ali-Zamoum, pour dénoncer les
agissements du SG de wilaya et réclamer son départ, ainsi que celui de
Sidi Saïd.
Lors de leur intervention, les délégués, dont ceux de la daïra de Lakhdaria et Bechloul, ont rappelé les différents dépassements et autres entorses à la loi faites par l’actuel SG de wilaya qui a été élu à la tête de l’UGTA de Bouira, selon les dires du représentant syndical de la daïra de M’chédallah, Dechoune Azzedine, « d’une manière expéditive, dans un temps record et sans aucun débat ni élection démocratique ».
De plus , et toujours selon ces délégués syndicaux, l’actuel SG de wilaya est accusé de décisions unilatérales et de sorties médiatiques personnelles comme celle dans laquelle il a apporté son soutien à l’actuel SG national, Sidi Saïd, alors que les sections syndicales de plusieurs daïras ont publiquement annoncé leur soutien au mouvement populaire du 22 février, et réclamé publiquement le départ de Abdelmadjid Sidi Saïd en participant, selon leurs dires, aux deux rassemblements nationaux du 17 avril et 1er mai à Alger pour demander le départ de Sidi Saïd.
Aussi, face à tous ces dépassements de la part du SG de wilaya, les délégués syndicaux rassemblés hier ont réitéré leur demande de départ de l’actuel SG de wilaya, ainsi que leur soutien au mouvement populaire et l’exigence des travailleurs syndicalistes UGTA à l’échelle nationale, à savoir le départ du SG national, Abdelmadjid Sidi Saïd. De son côté, le SG de wilaya, M. Mezrag qui s’exprimait sur les ondes de Radio Bouira, a déclaré que le rassemblement a été l’œuvre d’une poignée de personnes ; des retraités et des commerçants, qui n’ont aucune qualité pour parler au nom de l’UGTA au niveau de la daïra de M’chédallah. De plus, rappelle-t-il, « ces ex-syndicalistes ont été à la tête de l’UGTA pendant une dizaine d’années mais sans qu’ils donnent de bilans moral et financier ».
Des accusations que le représentant de la daïra de M’chédallah, Dechoune Azzedine qui est également membre du bureau de wilaya, réfute en nous montrant des P-V d’installation des différentes sections syndicales avec des cachets de l’Inspection du travail et qui datent tous des années 2017 et 2018 ; preuve, selon lui, qu’il est toujours actif « contrairement aux allégations du SG actuel de wilaya, qui dit qu’il est à la retraite ». En somme, un conflit qui est intimement lié au Hirak et à la crise qui couve au niveau de l’UGTA à l’échelle nationale.
Y. Y.
Lors de leur intervention, les délégués, dont ceux de la daïra de Lakhdaria et Bechloul, ont rappelé les différents dépassements et autres entorses à la loi faites par l’actuel SG de wilaya qui a été élu à la tête de l’UGTA de Bouira, selon les dires du représentant syndical de la daïra de M’chédallah, Dechoune Azzedine, « d’une manière expéditive, dans un temps record et sans aucun débat ni élection démocratique ».
De plus , et toujours selon ces délégués syndicaux, l’actuel SG de wilaya est accusé de décisions unilatérales et de sorties médiatiques personnelles comme celle dans laquelle il a apporté son soutien à l’actuel SG national, Sidi Saïd, alors que les sections syndicales de plusieurs daïras ont publiquement annoncé leur soutien au mouvement populaire du 22 février, et réclamé publiquement le départ de Abdelmadjid Sidi Saïd en participant, selon leurs dires, aux deux rassemblements nationaux du 17 avril et 1er mai à Alger pour demander le départ de Sidi Saïd.
Aussi, face à tous ces dépassements de la part du SG de wilaya, les délégués syndicaux rassemblés hier ont réitéré leur demande de départ de l’actuel SG de wilaya, ainsi que leur soutien au mouvement populaire et l’exigence des travailleurs syndicalistes UGTA à l’échelle nationale, à savoir le départ du SG national, Abdelmadjid Sidi Saïd. De son côté, le SG de wilaya, M. Mezrag qui s’exprimait sur les ondes de Radio Bouira, a déclaré que le rassemblement a été l’œuvre d’une poignée de personnes ; des retraités et des commerçants, qui n’ont aucune qualité pour parler au nom de l’UGTA au niveau de la daïra de M’chédallah. De plus, rappelle-t-il, « ces ex-syndicalistes ont été à la tête de l’UGTA pendant une dizaine d’années mais sans qu’ils donnent de bilans moral et financier ».
Des accusations que le représentant de la daïra de M’chédallah, Dechoune Azzedine qui est également membre du bureau de wilaya, réfute en nous montrant des P-V d’installation des différentes sections syndicales avec des cachets de l’Inspection du travail et qui datent tous des années 2017 et 2018 ; preuve, selon lui, qu’il est toujours actif « contrairement aux allégations du SG actuel de wilaya, qui dit qu’il est à la retraite ». En somme, un conflit qui est intimement lié au Hirak et à la crise qui couve au niveau de l’UGTA à l’échelle nationale.
Y. Y.
