Le service agricole de l’ambassade des Etats-Unis en Algérie a organisé, ce mercredi, en collaboration avec la ferme Benchekor-Mostéfa & fils et la direction des services agricoles de la wilaya d’Oran, un séminaire sur le «programme de bourses Cochran».
Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Ce programme a pour objectif d’offrir des formations de qualité aux spécialistes et cadres activant dans les domaines des politiques commerciales et agricoles, du développement de l’agroalimentaire, du marketing et des sciences animales, végétales et alimentaires. Ceci afin d’améliorer les systèmes agricoles locaux, tout en renforçant et développant les relations commerciales avec les États-Unis. «Depuis sa création en 1984, le «programme de bourses Cochran» a assuré la formation de plus de 18 000 participants issus de 126 pays, dont 190 Algériens», a précisé Mme Justina Torri attachée agricole auprès de l’ambassade des Etats-Unis en Algérie.
Chaque année, le «Programme de bourses Cochran» prévoit plusieurs thématiques. Pour 2018, le choix s’est porté sur tout ce qui est bétail, élevage, production et génétique.
L’occasion durant cette journée était aussi de permettre aux participants algériens à ce programme de partager leurs expériences avec les présents. «Et comment incorporer ce qu’ils ont vu là-bas dans leur travail de tous les jours pour des expériences ici localement», dira Mme Justina.
Concernant la thématique de 2019, le département d’agriculture des Etats-Unis a choisi tout ce qui est formulation pour l’alimentation des volailles et tout ce qui relève de l’art culinaire américain. La coopération dans le domaine de l’agriculture entre les deux pays est un élément très important, dira l’intervenante, qui indique qu’en tant qu’entité gouvernementale «notre intérêt c’est celui d’aider les gens à développer l’agriculture et procurer des opportunités de formation, et d’informations».
Le représentant de la chambre de l’agriculture de la wilaya d’Oran, M. Brachmi El Hadj, a, pour sa part, fait savoir qu’il est possible de réduire la facture de l’importation de la poudre de lait. «Il faut accentuer ce type de formations des éleveurs, car le management joue un rôle important. Nous avons voulu saisir cette opportunité où des jeunes Algériens ont bénéficié de cette formation et ont apporté une expérience dans le domaine, des Etats-Unis d’Amérique».
Il indiquera que la production laitière au niveau de la wilaya d’Oran dépasse les 60 millions de litres par an, avec près de 12 000 têtes de vaches.
A. B.
