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Rubrique Régions

CÉRÉALICULTURE Développement de la filière à Annaba

Contrairement aux wilayas des Hauts-Plateaux, réputées pour les grandes cultures notamment céréalières, celle de Annaba est plutôt versée dans celles de l’arboriculture et le maraichage. Cela n’a pas empêché les responsables du secteur de cette wilaya de développer, ces dernières années, cette filière avec des résultats satisfaisants.
Le bilan de la campagne moissons-battage 2017-2018 confirme cette tendance vers l’amélioration des rendements. A ce titre, le bilan fait état d’une collecte au niveau de la CCLS de 326 000 quintaux sur une production totale de 470 810 quintaux avec un rendement moyen de 30,15 quintaux/h, dépassant de près de 30% celui du national.
Comparée aux deux dernières années, l’évolution est de l’ordre de 33,58% pour la collecte et de 30,82% pour la production. Ceci a été obtenu sur une superficie emblavée de 15 633 ha, dont 12 835 ha en blé dur, dépassant ainsi l’objectif initial qui était de 14 790 ha, soit un accroissement de 7%, comparativement à la campagne précédente.
Le soutien de l’Etat à travers le crédit R’fig a concerné au début de la saison agricole 2017/2018 322 céréaliculteurs sur un total de 327 ayant déposé des demandes pour bénéficier de ce crédit, soit un taux d’accroissement de 17 % par rapport à l’année précédente. Le montant du crédit accordé a été de 232 691 615.72 DA. Il s’est accru de 18% en une année. Un suivi rigoureux matérialisé par plusieurs sorties et visites sur terrain pour sensibiliser les céréaliculteurs sur les traitements phytosanitaires en collaboration avec la CCLS, l’ITGC et la SRPV ainsi que les services de l’IPW, ont été organisées durant l’année agricole 2017-2018. Elles font suite à l’installation du comité de veille en date du 12 septembre 2017. La sensibilisation des agriculteurs sur la lutte contre les incendies et grâce à leur intervention et celle de la Protection civile au moment opportun ont grandement limité cette année les dégâts.
L’équipement de la majorité des moissonneuses-batteuses d’extincteurs et la présence des citernes d’eau ont permis une grande diminution des surfaces incendiées.
A. Bouacha

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