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Rubrique Régions

TLEMCEN L’hommage aux grands invalides de la guerre de Libération

Lors de son discours d’inauguration de la conférence nationale «La mémoire historique nous unit et l’Algérie nous rassemble», le ministre des Moudjahidine a rendu hommage aux chouhada et aux grands blessés de guerre, qui vivent encore des douleurs profondes et des séquelles de la lutte de Libération. Il dira qu’«il est du devoir de tous d’exprimer respect et reconnaissance à ceux qui se sont sacrifiés pour l’indépendance de ce pays».
En évoquant le thème retenu pour cette conférence organisée par l’association nationale des grands invalides de guerre de Libération, au complexe historique de la Wilaya V, sur les hauteurs de Tlemcen, Tayeb Zitouni, lance un appel aux générations futures pour préserver la mémoire de la lutte de Libération et consolider ce patrimoine révolutionnaire, garant de notre identité.
Sur un autre registre, le ministre s’attardera sur «la Charte de la paix et de la réconciliation nationale». Comme à l’accoutumée, le ministre a commencé sa visite à Hennaya où il a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative, au cimetière des chouhada.
A cette occasion, il y a eu des baptisations : le quartier populaire de Koudia et la cité universitaire des 2 000 lits ainsi que l’inauguration d’une stèle historique à Sidi Djillali.
Toutefois, il y a des oublis, qui ne passent pas inaperçus à l’exemple des habitants de Béni Snouss qui ont exprimé leur déception sur cette forme de boycott. La vallée des 1 000 martyrs attend toujours son musée de l’histoire et une reconnaissance de la part des autorités, d’ailleurs, le défunt Mohamed-Lamkami, un ancien du Malg et ancien ministre, natif de cette région, l’a souvent fait remarquer dans ses écrits.
Autre chose, les tombes des deux icônes de la révolution, Maliha Hamidou et le Dr Benzerdjeb, enterrés à Sid Ahmed Senouci n’ont jamais été fleuries lors de visites ou de cérémonies officielles.
M. Zenasni
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