Les services de la Direction
de l’action sociale ont entamé, samedi dernier, une action de
sensibilisation au phénomène de l’emploi des enfants mineurs et au
dispositif de protection mis en place par les pouvoirs publics.
Cette action vise, selon ses initiateurs, à susciter chez la population une «prise de conscience» sur ce fait qu’on assimile à une exploitation illégale de mineurs tout en les informant des conséquences tant sur le plan des droits des mineurs que sur celui des relations au sein du tissu familial. L’exploitation, en termes de rémunération et d’horaires de travail légaux, a été également mise en exergue à l’occasion de ce point d’information qui a permis d’évoquer certains facteurs à l’origine de ce phénomène, comme la déperdition scolaire, la précarité de l’emploi, la dégradation du niveau de vie et l’éclatement du noyau familial. L’absence de statistiques officielles concernant l’ampleur de ce phénomène, de l’avis de nombreux cadres de la Direction de l’action sociale, «rend difficile toute approche tendant à réduire son impact sur cette catégorie névralgique de la société». Ils ont préconisé d’assurer une protection sans faille des jeunes mineurs tentés par cette expérience afin de préserver les droits des mineurs et les mettre à l’abri de toute tentative d’exploitation.
A. Rahmane
Cette action vise, selon ses initiateurs, à susciter chez la population une «prise de conscience» sur ce fait qu’on assimile à une exploitation illégale de mineurs tout en les informant des conséquences tant sur le plan des droits des mineurs que sur celui des relations au sein du tissu familial. L’exploitation, en termes de rémunération et d’horaires de travail légaux, a été également mise en exergue à l’occasion de ce point d’information qui a permis d’évoquer certains facteurs à l’origine de ce phénomène, comme la déperdition scolaire, la précarité de l’emploi, la dégradation du niveau de vie et l’éclatement du noyau familial. L’absence de statistiques officielles concernant l’ampleur de ce phénomène, de l’avis de nombreux cadres de la Direction de l’action sociale, «rend difficile toute approche tendant à réduire son impact sur cette catégorie névralgique de la société». Ils ont préconisé d’assurer une protection sans faille des jeunes mineurs tentés par cette expérience afin de préserver les droits des mineurs et les mettre à l’abri de toute tentative d’exploitation.
A. Rahmane