Plus d’une soixantaine de personnes, majoritairement
des femmes et souvent âgées, ont observé un rassemblement, hier matin,
juste à proximité du siège de la wilaya d’Oran, et ce, pour exprimer
leur impatience de connaître la liste des bénéficiaires de logements
sociaux de la commune d’Oran.
C’est par le biais de la presse que ces demandeurs avaient appris que courant novembre , allait être affichée la liste des heureux bénéficiaires de logements sociaux, selon un programme établi pour chaque daïra et commune. Mais à Oran, l’impatience gronde d’autant plus que parmi les demandeurs certains ont des récépissés datent de 1995, et 2001, c’est dire le drame de familles vivant pour la plupart dans les vieux quartiers comme Eckmühl, Salanesse, terrain chabat, au-dessus de Sid-El-Houari, ou encore El- Hamri.
Les femmes déplorent d’arriver à l’aube de la mort et d’en être encore à attendre un logement «mes garçons ont construit des baraques, moi je vis dans un taudis humide envahi par les insectes et la peur à chaque pluie». Une autre explique que leur présence, ce jour-là, est surtout motivée pour demander l’affichage de cette fameuse liste officielle de logements sociaux : «J’ai reformulé à 3 reprises mon dossier de demande depuis les années 1990. A l’OPGI, quand ils ont retrouvé le deuxième dossier, il était recouvert de poussière et usé, maintenant c’est à la daïra d’Oran qu’il faut tout recommencer», explique dans un soupir de découragement une femme les 70 ans bien entamés.
Pour toute la wilaya d’Oran, il y aurait en tout un programme de plus de 6 000 logements sociaux.
Fayçal M.
C’est par le biais de la presse que ces demandeurs avaient appris que courant novembre , allait être affichée la liste des heureux bénéficiaires de logements sociaux, selon un programme établi pour chaque daïra et commune. Mais à Oran, l’impatience gronde d’autant plus que parmi les demandeurs certains ont des récépissés datent de 1995, et 2001, c’est dire le drame de familles vivant pour la plupart dans les vieux quartiers comme Eckmühl, Salanesse, terrain chabat, au-dessus de Sid-El-Houari, ou encore El- Hamri.
Les femmes déplorent d’arriver à l’aube de la mort et d’en être encore à attendre un logement «mes garçons ont construit des baraques, moi je vis dans un taudis humide envahi par les insectes et la peur à chaque pluie». Une autre explique que leur présence, ce jour-là, est surtout motivée pour demander l’affichage de cette fameuse liste officielle de logements sociaux : «J’ai reformulé à 3 reprises mon dossier de demande depuis les années 1990. A l’OPGI, quand ils ont retrouvé le deuxième dossier, il était recouvert de poussière et usé, maintenant c’est à la daïra d’Oran qu’il faut tout recommencer», explique dans un soupir de découragement une femme les 70 ans bien entamés.
Pour toute la wilaya d’Oran, il y aurait en tout un programme de plus de 6 000 logements sociaux.
Fayçal M.