Décrété secteur sauvegardé au mois de janvier 2015, le quartier historique de Sidi El Houari était depuis 6 ans dans l’attente du lancement officiel du plan permanent de sa sauvegarde et de sa mise en valeur. Depuis cette semaine, c’est enfin chose faite et les choses commencent à bouger, avec comme maître d’ouvrage l’APC d’Oran.
Jeudi dernier, le bureau d’études Sahli BET a procédé à une présentation préliminaire du projet de sauvegarde en présence d’architectes, d’universitaires, de responsables de l’APC, de la direction de la culture et de l’OGEBC (Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés), ainsi que quelques associations dont Bel Horizon. Contacté, M. Bouheda, directeur du bureau de la planification et de l’urbanisme à l’APC d’Oran, nous explique qu’après le lancement d’un avis d’appel d’offre avec le même cahier des charges de la direction de la culture, le même bureau d’études a été retenu, en l’occurrence SAHLI BET. «Jeudi passé, nous avons assisté à une présentation préliminaire de l’étude du plan de sauvegarde de Sidi El Houari. L’étude en est à sa première phase et le plus important pour nous, c’est d’obtenir un plan d’urgence et ensuite tout s’enchaînera ».
La présentation préliminaire du plan de sauvegarde et de mise en valeur de la vieille ville de Sidi-el-Houari a mis en avant les mesures d’urgence, ainsi que les mesures d’ordre procédural (administratif). Cela implique l’arrêt de tous les travaux et les modifications de l’authenticité du secteur sauvegardé. La protection des zones voisines, de toute modification qui peut avoir un impact négatif sur la vue globale du secteur à sauvegarder. Contrôler toutes les constructions et les restaurations aléatoires au périmètre du secteur sauvegardé et sa zone de servitude. Ainsi que l’arrêt de tous les permis de lotir qu’après autorisation préalable… Et l’élaboration de l’étude du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé. L’étude en cours a mis en avant plusieurs problématiques, à savoir : «La dégradation du cadre bâti et des réseaux divers qui ont atteint leur paroxysme ; la marginalisation d’une grande partie physique sociale et économique du secteur à sauvegarder. La nature juridique : une grande partie des biens sont privés et dont les propriétaires sont décédés ou inconnus. La densité élevée dans certains quartiers et d’autres quartiers désertés. Nouveau mode de vie avec transformation du tissu urbain ».
Le bureau d’études élabore son travail en trois phases : « diagnostic et projet des mesures d’urgences ; analyse historique et typologique et avant-projet du plan permanent de sauvegarde et mise en valeur du secteur à sauvegarder. Rédaction finale du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé. ».
La présentation du plan final se fera au plus tard le 1er août 2021.
Amel Bentolba
Le réseau utilisait des mineurs pour distribuer sa drogue
Les services de police de la Sûreté urbaine d’El-Yasmine, Sûreté de wilaya d’Oran, ont procédé au démantèlement d’un réseau de criminels spécialisé dans le trafic de stupéfiants en utilisant des mineurs pour la distribution de comprimés psychotropes.
Les investigations ont amené les enquêteurs à guetter les activités louches d’un groupe d’individus au niveau d’un quartier à Haï El-Nour, où ils ont arrêté un mineur en possession de 200 comprimés de différentes marques qu’il s’apprêtait à vendre.
Suite à quoi, 3 personnes âgées entre 22 et 23 ans ont été arrêtées et la perquisition de leurs domiciles a permis la saisie de 1 520 comprimés, ainsi qu’un chien de race qu’ils utilisaient pour terroriser les habitants du quartier.
Amel B.
