Après maints déraillements, voire accidents dus à l’inexistence de passage à niveau, la SNTF vient de suspendre le train de voyageurs et le fret reliant la ville de Mostaganem à celle de Mohammadia (Mascara).
Le train de voyageurs et le fret en partance de Mostaganem vers Mohammadia et vice versa ont été donc suspendus.
Pour l’heure, aucune date n’a été annoncée pour la reprise du trafic. Après plusieurs années d’absence, le rail a repris en 2016 après qu’un ex-wali eut décidé de remettre en fonction la ligne afin de consolider l’activité économique locale. Hélas, ce moyen de transport, qui a existé du temps de la colonisation et qui était capable de transporter non seulement des voyageurs pour relier la correspondance vers les grandes villes Alger-Oran, et le Sud vers Béchar, mais aussi celui du transport du sucre et d’autres marchandises, est menacé aujourd’hui de disparition, devenant le symbole de la déconfiture du fret ferroviaire en Algérie.
Il est vrai, selon les spécialistes du secteur, le train de voyageurs n’apportait pas de plus-value à l’entreprise puisque les usagers ne s’y bousculaient pas. Ajoutez à cela, des wagons vétustes, vieux de 40 ans, qui avaient atteint leur limite. En 2016, d’autres études ont été réalisées par la SNTF où il était question d’ouvrir une voie de Relizane à Mostaganem, et de Mostaganem vers El Mahgoune (Oran), mais les projets ont été gelés et malgré la tentative de la reprise de l’activité ferroviaire, le sifflement du train s’est définitivement tu à Mostaganem.
A. Bensadok
Les éboueurs mettent fin à leur mouvement de protestation
Après quatre jours de grève, les éboueurs ont mis fin à leur mouvement social né à l’initiative de tout le collectif des éboueurs. La collecte des déchets a donc repris son cours normal depuis jeudi dernier, mais il va falloir du temps pour débarrasser la ville des montagnes de sacs-poubelles mais aussi des peaux et des abats de moutons qui se sont accumulés sur les trottoirs le tout, sous une température de plus de 32°.
D’ailleurs, les agents d’entretien recouvrent les sols de chaux pour éviter les maladies. La situation s’est dénouée grâce à l’intervention du premier responsable de la wilaya, qui a trouvé un accord pour une sortie de crise.
Les éboueurs ont donc obtenu satisfaction sur la plupart de leurs revendications. Cela va se traduire, entre autres, par une augmentation salariale. Le directeur de l’entreprise «Mosta Propre» s’est donc incliné mais il ne s’en sort pas « indemne » puisque nous avons appris qu’un audit sera effectué pour demander des comptes sur ses activités financières.
A. B.
