Pour mettre un terme à la dégradation avancée et irréversible du chemin
vicinal qui relie leur village avec le chef-lieu de la commune de
Bouteldja, les habitants de l’agglomération secondaire Ouled Boubakeur
ont observé, il y a deux jours, un mouvement de protestations pour
réclamer l’arrêt immédiat du passage des camions de type Shacman de 18
tonnes qui alimentent en roches le site du barrage en cours de
construction de Boukhrouffa d’une capacité de 125 millions de mètres
cubes.
«Le va-et-vient incessant des camions a défoncé et dégradé complètement la chaussée de la route qui est notre seule solution et apanage pour rallier chaque jour la commune de Bouteldja. Pire, les camions qui disposent d’un chemin parallèle, préfèrent emprunter cette route bitumée pour réaliser plus de navettes entre le site du barrage et le gîte d’emprunt et donc plus de sonnantes et trébuchantes. Nous avons protesté à plusieurs reprises sur cet état de fait imposé, en vain. Elus et responsables n’ont d’yeux que pour ce projet. Nos problèmes de conditions de vie sont relégués au second plan», ont indiqué des habitants du village qui ont ajouté que «même les canalisations et autres caniveaux jouxtant ce tronçon qui évacuent les eaux de pluie, ont été détériorés».
Dans la même veine, il y a lieu de signaler que la route nationale (RN44) a été dégradée en plusieurs endroits par les camions des chantiers du dernier tronçon de l’autoroute Est-Ouest. De fait, ce sont des centaines de camions qui empruntent le couloir de cette route nationale, de nuit, remplis à ras-bord de remblais et de roches. Ainsi, des milliards de centimes partent en fumée à cause d’entreprises étrangères qui ne pensent qu’à leurs intérêts au détriment de l’intérêt de la collectivité nationale.
Daoud Allam
«Le va-et-vient incessant des camions a défoncé et dégradé complètement la chaussée de la route qui est notre seule solution et apanage pour rallier chaque jour la commune de Bouteldja. Pire, les camions qui disposent d’un chemin parallèle, préfèrent emprunter cette route bitumée pour réaliser plus de navettes entre le site du barrage et le gîte d’emprunt et donc plus de sonnantes et trébuchantes. Nous avons protesté à plusieurs reprises sur cet état de fait imposé, en vain. Elus et responsables n’ont d’yeux que pour ce projet. Nos problèmes de conditions de vie sont relégués au second plan», ont indiqué des habitants du village qui ont ajouté que «même les canalisations et autres caniveaux jouxtant ce tronçon qui évacuent les eaux de pluie, ont été détériorés».
Dans la même veine, il y a lieu de signaler que la route nationale (RN44) a été dégradée en plusieurs endroits par les camions des chantiers du dernier tronçon de l’autoroute Est-Ouest. De fait, ce sont des centaines de camions qui empruntent le couloir de cette route nationale, de nuit, remplis à ras-bord de remblais et de roches. Ainsi, des milliards de centimes partent en fumée à cause d’entreprises étrangères qui ne pensent qu’à leurs intérêts au détriment de l’intérêt de la collectivité nationale.
Daoud Allam