Quelque 300 personnes des deux sexes qui émargeaient au DAIS (Dispositif
d'aide à l'insertion sociale) observent un sit-in depuis des jours,
devant le siège de la DAS après qu'on leur ait signifié la fin de leurs
contrats au bout de six années de leur validité, comme le stipulent les
textes, et ce, pour exiger leurs maintiens dans les postes qu'elles
occupaient dans divers secteurs.
«Nous ne gagnions que 5 400 DA par mois pour effectuer des semaines de 40 h à accomplir toutes sortes de tâche, mais ces quelques dinars ne nous permettaient même pas de survivre et maintenant qu'allons-nous devenir, nous et nos familles ? 5 400 DA pour faire face à quoi ? A l'électricité ? A l'eau ? Aux produits de première nécessité? Aux fournitures et à la scolarisation de nos enfants ? Ainsi, on nous condamne à renforcer les rangs des mendiants», expliquent-ils.
«Pourtant, nous nourrissions l'espoir d'être recrutés et confirmés», ajoutent les contestataires sur un ton de profonde déception. En fait, les affiliés à ce DAIS émargeaient au dispositif dit «filet social» où certains ont exercé selon les cas, 10, 15, 20 et même 25 ans avant de figurer au DAIS avec un contrat limité à six ans (trois fois deux ans).
«Nous espérons que les pouvoirs publics fassent preuve de compréhension à notre situation et trouvent des solutions pour que nous ne soyons pas les exclus de la société», ajoutent nos interlocuteurs. Par ailleurs, une source proche de la DAS justifie cette situation par «cette rupture des contrats après six ans et permettra de donner un emploi même précaire aux très nombreux demandeurs qui attendent».
Karim O.
«Nous ne gagnions que 5 400 DA par mois pour effectuer des semaines de 40 h à accomplir toutes sortes de tâche, mais ces quelques dinars ne nous permettaient même pas de survivre et maintenant qu'allons-nous devenir, nous et nos familles ? 5 400 DA pour faire face à quoi ? A l'électricité ? A l'eau ? Aux produits de première nécessité? Aux fournitures et à la scolarisation de nos enfants ? Ainsi, on nous condamne à renforcer les rangs des mendiants», expliquent-ils.
«Pourtant, nous nourrissions l'espoir d'être recrutés et confirmés», ajoutent les contestataires sur un ton de profonde déception. En fait, les affiliés à ce DAIS émargeaient au dispositif dit «filet social» où certains ont exercé selon les cas, 10, 15, 20 et même 25 ans avant de figurer au DAIS avec un contrat limité à six ans (trois fois deux ans).
«Nous espérons que les pouvoirs publics fassent preuve de compréhension à notre situation et trouvent des solutions pour que nous ne soyons pas les exclus de la société», ajoutent nos interlocuteurs. Par ailleurs, une source proche de la DAS justifie cette situation par «cette rupture des contrats après six ans et permettra de donner un emploi même précaire aux très nombreux demandeurs qui attendent».
Karim O.