Les Annabis s’étonnent que leur wilaya ne soit pas incluse parmi celles
concernées par les récentes mesures de confinement partiel, décidées par
les pouvoirs publics pour une dizaine de jours.
Des gens rencontrés dans la rue et des commentaires postés sur les réseaux sociaux rappellent qu’après la déclaration, il y a deux jours, du wali d’Annaba, estimant que la situation au sein de sa circonscription administrative est préoccupante, avec une vingtaine de décès par semaine, il était attendu de voir la même mesure appliquée à la wilaya de Annaba. D’autant plus que cette action aurait eu un effet bénéfique sur la limitation des cas d’infections au Covid-19, dans une wilaya côtière attirant beaucoup de monde durant la saison estivale, et le chiffre de 100 000 estivants avancé par la direction de la Protection civile pour les deux jours du dernier week-end est révélateur du rush des visiteurs ayant choisi Annaba pour ses 21 plages autorisées à la baignade. Il était difficile de trouver un mètre carré de sable pour s’installer. De l’avis de plusieurs vieux Bônois, c’est énorme ! Surtout en cette période d’accélération de la pandémie. Même si certains font remarquer que les plages des quatre wilayas côtières n’ont pas été fermées aux visiteurs, celles de Annaba, en sus de leur attirance, sont pour une bonne partie situées dans la ville, donc ne nécessitant pas de moyens de transport pour y accéder. Ce qui augmente les risques de contamination au coronavirus.
Les citoyens de Annaba ne veulent pas être taxés de régionalistes ou passer pour des personnes qui refusent de recevoir leurs frères des autres wilayas du pays. Ils affirment seulement qu’une fois ce maudit virus disparu, voire atténué et ne sera plus virulent, ils accueilleront leurs visiteurs à bras ouverts comme ils l’ont toujours fait.
A. Bouacha
Des gens rencontrés dans la rue et des commentaires postés sur les réseaux sociaux rappellent qu’après la déclaration, il y a deux jours, du wali d’Annaba, estimant que la situation au sein de sa circonscription administrative est préoccupante, avec une vingtaine de décès par semaine, il était attendu de voir la même mesure appliquée à la wilaya de Annaba. D’autant plus que cette action aurait eu un effet bénéfique sur la limitation des cas d’infections au Covid-19, dans une wilaya côtière attirant beaucoup de monde durant la saison estivale, et le chiffre de 100 000 estivants avancé par la direction de la Protection civile pour les deux jours du dernier week-end est révélateur du rush des visiteurs ayant choisi Annaba pour ses 21 plages autorisées à la baignade. Il était difficile de trouver un mètre carré de sable pour s’installer. De l’avis de plusieurs vieux Bônois, c’est énorme ! Surtout en cette période d’accélération de la pandémie. Même si certains font remarquer que les plages des quatre wilayas côtières n’ont pas été fermées aux visiteurs, celles de Annaba, en sus de leur attirance, sont pour une bonne partie situées dans la ville, donc ne nécessitant pas de moyens de transport pour y accéder. Ce qui augmente les risques de contamination au coronavirus.
Les citoyens de Annaba ne veulent pas être taxés de régionalistes ou passer pour des personnes qui refusent de recevoir leurs frères des autres wilayas du pays. Ils affirment seulement qu’une fois ce maudit virus disparu, voire atténué et ne sera plus virulent, ils accueilleront leurs visiteurs à bras ouverts comme ils l’ont toujours fait.
A. Bouacha
