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Rubrique Régions

BOUMERDÈS Les appellations d’origine berbère dans la région

Comme Yennayer a pour origine le calendrier agricole, on peut, dès lors, dire que la wilaya de Boumerdès a célébré Yennayer 2970 sous de bons présages puisque durant toutes les festivités marquant cette journée, la pluie n’a pas cessé de tomber, et ce, après des mois de sécheresse.
A Laâziv, les associations ont entamé la cérémonie, la veille, par la préparation d’un couscous géant. C’est la tradition. En plus des fêtes familiales, Yennayer a été également célébré par le mouvement associatif de Chabetel- Ameur, Afir, Tiza, Ammal, Aït Amrane. Concernant les autorités, les activités ont été inaugurées par le wali, à la maison de la culture Rachid-Mimouni. Nous avons saisi l’occasion pour poser au wali deux questions liées à la réappropriation de l’identité amazighe. La première se rapporte à l’enseignement de tamazight qui est faible, en nombre, donc en décalage avec le potentiel de la région. La seconde était en relation également avec la restitution des noms amazighs des localités de cette wilaya. L’objet était tout simplement de ramener les deux problèmes sur la scène publique. Pour une fois, nous n’avions pas eu droit au discours moralisateur sur l’unité nationale et tout ce qui va avec. Yahiatène a dit ce qu’il pouvait en tant wali. Ecoutons-le : «Pour l’enseignement de tamazight, je pense que c’est un travail de longue haleine. L’Etat a montré son engagement quant à l’apprentissage de la langue à travers son institution dans la Constitution. Par ailleurs, il y a un Haut- Commissariat qui y travaille. Il y a des chercheurs et formateurs qui préparent le terrain pour la généralisation de tamazight à travers le territoire national. Bien sûr, le début est toujours timide, mais nous espérons que cela va s’accélérer. N’oublions pas que c’est un travail qui concerne tout le monde y compris les parents d’élèves. Pour ce qui est de l’appellation d’origine amazighe, la question est déjà prise sur le plan législatif et réglementaire. C’est des propositions qui peuvent se faire par les citoyens et leurs représentants, les élus notamment, pour être adoptées en Conseil de ministres. J’espère qu’on verra cela dans notre wilaya. »
Abachi L.

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