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Rubrique Régions

BLIDA Les diplômés en sciences alimentaires et de la nature exigent d’être reconnus

Les détenteurs des diplômes mastère 2 et sortants des facultés des sciences de la nature et de la vie, dans les spécialités des sciences des maladies et de l’alimentation humaine ainsi que des sciences alimentaires ont fait parvenir leurs préoccupations à la présidence, et ce, après avoir perdu tout espoir quant à leur prise en charge par leur ministère de tutelle.
D’autant, disent-ils, que « cela fait plus de quatre ans que des requêtes ont été soulevées au sujet de la reconnaissance de leurs diplômes surtout, soutiennent-ils, que les secteurs officiels, dont la Fonction publique, continuent à ignorer leurs diplômes, ce qui fait qu’un grand nombre parmi ces universitaires a regretté d’avoir choisi ces spécialités qu’ils considèrent sans avenir ». Ces derniers ont justifié leur requête par le nombre d’années d’études effectuées pour rien puisqu’ils vivent, insiste-t-il, « un chômage perpétuel caractérisé par l’absence d’emploi » aussi bien dans les centres hospitaliers que chez les entreprises agroalimentaires car, disent-ils, leur formation consiste à suivre et prendre en charge la santé des enfants, des femmes enceintes et celles qui allaitent, les personnes âgées, les sportifs ; en somme ceux, qui exigent un programme alimentaire et une diététique soutenus.
De ce qui précède, ces diplômés souhaitent voir un décret exécutif publié dans un numéro du Journal officiel, reconnaissant leur titre universitaire et les classer comme spécialistes dans l’alimentaire. Tout comme ils désirent que des stages soient programmés pour les étudiants dans cette filière dans les établissements hospitaliers avec la possibilité d’un recrutement. Dans le même ordre d’idées, ils ont demandé à ce qu’ils soient autorisés à ouvrir des centres privés en matière d’alimentation à l’instar des médecins, des dentistes et des pharmaciens, et ce, pour « faire face à ceux qui se sont autoproclamés spécialistes de l’alimentation et de la nutrition mais qui font plus de mal que de bien aux citoyens ».
Pour conclure, ces diplômés considèrent que des études réalisées dans les spécialités citées ci-dessus n’auraient aucune importance au cas où leurs revendications ne sont pas prises en compte. « Il serait préférable d’annuler ces études pour éviter aux futures étudiants de tomber dans le même labyrinthe vécu par nous-mêmes aujourd’hui », disent-ils.
M. B.

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