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Rubrique Régions

Tizi-Ouzou Les écoles de Boudjima passent à l'énergie solaire

Les établissements scolaires de la commune de Boudjima, au nord-est de Tizi-Ouzou, seront alimentés dans leur totalité en énergie solaire d'ici 15 jours, a-t-on appris mercredi du premier responsable de cette commune, Smail Boukherroub.
«Sur les 8 écoles que compte la commune, 6 sont déjà équipées en installations solaires et sont fonctionnelles et les 2 autres restantes le seront dans 2 semaines, au plus tard», a-t-il indiqué à l'APS, ajoutant que «80% du réseau d'éclairage public du chef-lieu de la commune a été, également, remplacé par des panneaux photovoltaïques». L'idée du passage à l'énergie solaire a germé en 2018 à cause de la facture salée de l'énergie électrique due à la Sonelgaz par la commune, qui était dans l'incapacité d'honorer sa dette. À la même période, souligne-t-il, la fondation Zinedine Zidane avait proposé un don d'une ambulance équipée au profit de la commune dans le cadre d'un programme d'aide. «Je leur avais alors suggéré d'équiper l'école du chef-lieu en panneaux photovoltaïques, en lieu et place de ce don, ils ont marché pour la première, et l'APC a équipé depuis 5 autres écoles», explique l'édile communal. Ensuite, poursuit-il, «nous avons commencé à remplacer le réseau d'éclairage public par des luminaires fonctionnant à l'énergie solaire vu que celui électrique est défectueux. Et comme ça a bien marché, nous avons procédé par tranche, en fonction du budget de la commune». Le coût approximatif de ces opérations s'élève, selon Boukherroub, à environ 12 000 000 DA. «Une somme conséquente pour une commune rurale comme la nôtre mais ça valait le coup, car cela nous permettra de réduire de moitié nos dépenses en énergies, soit entre 2 000 000 à 2 500 000 DA par an», a-t-il conclu.
APS

Les indépendants en force pour les locales

La dernière ligne droite pour les élections locales du 27 novembre prochain vient d'être engagée, avec la clôture, avant-hier à minuit, de la campagne électorale, conformément à l'article 73 de la loi organique relative au régime électoral.
Après avoir mouillé le maillot pendant une vingtaine de jours, afin de sonner la grande mobilisation des électeurs, samedi prochain, rendez-vous pour la tenue du scrutin, les forces politiques et les groupes indépendants sont au repos, et forcés à s'abstenir de toute propagande électorale. Les nombreuses affiches et affichettes collées çà et là, sur les murs des quartiers des centres urbains et dans les villages, pour donner de la visibilité aux candidats sur le terrain, constituent les vestiges d'une campagne terne et sans relief et qui n'aura pas permis aux candidats de drainer les grandes foules dans leurs rassemblements électoraux qui n'ont pas été, comme on avait l'habitude de le voir par le passé, des moments de grands-messes politiques et de démonstration de force.
À l'exception du secrétaire général du FLN qui a animé un rassemblement électoral dans la petite salle de la cinémathèque de Tizi-Ouzou, ainsi que les groupes d'indépendants Tagmat et Assirem qui ont rassemblé leurs partisans dans la grande salle de la Maison de la culture pour les premiers et au niveau du théâtre régional Kateb-Yacine pour les seconds, les leaders des partis politiques en lice, comme le FFS, le RND et le PT, ont déserté les salles du chef-lieu de wilaya, préférant les rencontres de proximité et le contact direct avec les citoyens.
Il appartient, désormais, à ces derniers de s'exprimer pour départager les centaines de candidats issus des 152 listes portées essentiellement par des groupes d'indépendants, qui se disputeront un millier de sièges repartis sur les 67 APC et ceux de l'APW au nombre de 47.
S. A. M.

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