Les citoyens d’Afir,
municipalité de l’extrême est de la wilaya de Boumerdès, sont connus
pour ne pas céder le moindre pouce de leurs droits citoyens. Pour les
défendre ou les revendiquer, ils font montre de solidarité et de
mobilisation pacifique à chaque occasion. Mercredi, une partie d’entre
eux a fait le déplacement jusqu’à Dellys, chef-lieu de leur daïra, pour
protester devant les bureaux de l’Algérienne des eaux (ADE).
Pour l’occasion, ils ont restitué leurs dernières factures d’eau. «Pas d’eau, pas de paiements !» Ils entendent ainsi dénoncer les récurrentes pénuries d’eau qui leur sont infligées. Selon Ahmed Belkacemi, vice-président de la municipalité, la toute dernière coupure dure depuis plus de 20 jours. Ceci pour le chef-lieu communal. Idem pour les 32 villages et hameaux. A notre connaissance, le problème de l’alimentation de l’eau potable de cette agglomération et ses villages dure depuis les années 1990. Et les dizaines de milliards dépensés ? Pourtant, l’Etat a dépensé des dizaines de milliards au bénéfice de cette commune, d’environ 17 000 habitants. Ces investissements ne semblent pas aboutir à des résultats qui pourraient satisfaire la population de cette localité. Les dernières réalisations, nous les avons consultées dans le bilan des activités de la wilaya de Boumerdès en ce qui concerne l’année 2017 et le rapport discuté en conseil de wilaya en mars 2017 concernant le dossier des ressources en eau et de leur distribution dans toute la wilaya de Boumerdès. Concernant la localité d’Afir, il est, en effet, question de la réfection, en 2017, de 1 475 ml de conduites, de 3 791 ml en 2016 et de la livraison de 3 réservoirs d’eau totalisant 3 500 m3. Toujours selon le plan de développement présenté en conseil de wilaya (mars 2017), 9 opérations étaient, par ailleurs, en cours de réalisation au bénéfice de cette municipalité. Plus important, l’alimentation en eau potable de cette commune, implantée sur un piémont, devait se faire, à l’instar de toutes les communes de l’est de la wilaya, à partir de la station de dessalement de Cap-Djinet. Une source au niveau de l’ADE de Dellys aurait confié aux manifestants que les projets d’AEP pour Afir «souffrent d’insuffisances criantes». En clair, ils sont mal réalisés. Qui va demander des comptes ?
Abachi L.
Pour l’occasion, ils ont restitué leurs dernières factures d’eau. «Pas d’eau, pas de paiements !» Ils entendent ainsi dénoncer les récurrentes pénuries d’eau qui leur sont infligées. Selon Ahmed Belkacemi, vice-président de la municipalité, la toute dernière coupure dure depuis plus de 20 jours. Ceci pour le chef-lieu communal. Idem pour les 32 villages et hameaux. A notre connaissance, le problème de l’alimentation de l’eau potable de cette agglomération et ses villages dure depuis les années 1990. Et les dizaines de milliards dépensés ? Pourtant, l’Etat a dépensé des dizaines de milliards au bénéfice de cette commune, d’environ 17 000 habitants. Ces investissements ne semblent pas aboutir à des résultats qui pourraient satisfaire la population de cette localité. Les dernières réalisations, nous les avons consultées dans le bilan des activités de la wilaya de Boumerdès en ce qui concerne l’année 2017 et le rapport discuté en conseil de wilaya en mars 2017 concernant le dossier des ressources en eau et de leur distribution dans toute la wilaya de Boumerdès. Concernant la localité d’Afir, il est, en effet, question de la réfection, en 2017, de 1 475 ml de conduites, de 3 791 ml en 2016 et de la livraison de 3 réservoirs d’eau totalisant 3 500 m3. Toujours selon le plan de développement présenté en conseil de wilaya (mars 2017), 9 opérations étaient, par ailleurs, en cours de réalisation au bénéfice de cette municipalité. Plus important, l’alimentation en eau potable de cette commune, implantée sur un piémont, devait se faire, à l’instar de toutes les communes de l’est de la wilaya, à partir de la station de dessalement de Cap-Djinet. Une source au niveau de l’ADE de Dellys aurait confié aux manifestants que les projets d’AEP pour Afir «souffrent d’insuffisances criantes». En clair, ils sont mal réalisés. Qui va demander des comptes ?
Abachi L.
