Ils sont des centaines de pères de famille locataires de logements OPGI qui souffrent le martyre à cause des infiltrations d’eau en cette saison hivernale.
«Nous avons sollicité le service d’entretien de la direction de l’OPGI, en vain. Ils trouvent toujours des alibis farfelus pour se dérober de leurs responsabilités», ont indiqué, avec amertume et révolte, des citoyens de la commune de Dean et d’ajouter, avec rage et dépit : «c’est la saison des pluies et les infiltrations d’eau de pluie sont devenues légion et notre pain quotidien. De fait, par manque d’étanchéité, les murs sont lézardés et nos appartements sont devenus des habitations précaires. Nous sommes livrés à nous-mêmes. Le service d’entretien de l’office est à des années lumières de ses prérogatives. Pire, il fait dans le clientélisme et les affaires plutôt scabreuses.» Dans le même sillage, des sources concordantes de l’intérieur même de l’office ont affirmé, mordicus, que «le service d’entretien du patrimoine de l’OPGI a été dévolu à des responsables qui ont un niveau du cycle moyen alors que des cadres universitaires se trouvent sans postes et à traîner la patte à longueur de journée, sans rien faire. Le talon d’Achille dudit office est la ressource humaine compétente qui est inexploitée à dessein et ce sont, malheureusement, les courtisans qui occupent les postes à responsabilité alors qu’ils ne disposent d’aucun diplôme valable».
Quoi qu’il en soit, les responsables locaux et à leur tête le wali sont dans l’obligation déontologique de remédier à cette situation préjudiciable et pour l’administration algérienne et pour le citoyen lambda. In fine, les citoyens sont dans la détresse et la tourmente à cause de la bêtise humaine de quelques personnes sans foi ni loi qui est érigée, malheureusement, en règle.
Daoud Allam
