La grève des travailleurs de l’entreprise Mila Net une entreprise
publique de wilaya, chargée de la gestion des centres d’enfouissement
technique (CET), du nettoiement, de la collecte et de l’élimination des
déchets solides, se poursuit depuis le 13 mars en cours.
Les travailleurs, en majorité des éboueurs dépendant des unités de Mila, Chelghoum Laïd et Teleghma, organisent, depuis cette date, des sit-in devant la wilaya et menacent de passer à une grève de la faim si les autorités compétentes s’entêtent à maintenir en place le directeur contesté auquel on reproche «l’abus d’autorité, la mauvaise gestion et l’irrespect envers les travailleurs qui se trouvent non seulement privés des heures supplémentaires et autres indemnités mais subissant même des retenues sur salaires, malgré leurs situations socioprofessionnelles déplorables.»
Des travailleurs qui estiment faire, par moment, jusqu’à 18 heures de travail par jour, sans rien gagner en contrepartie, malgré les recettes faramineuses engrangées par l’entreprise, issues de la vente des produits recyclables récupérés.
Jusqu’à ce jour, les déchets s’amoncellent dans les rues et cités des trois agglomérations suscitées, malgré le service minimum assuré, alors que les autorités concernés observent un silence suspicieux et incompréhensible.
Mais selon les dernières informations en notre possession, le wali s’est entendu avec les grévistes afin qu’ils reprennent le travail en attendant la réception du rapport de la commission d’enquête qu’il a installé, avant de prendre une quelconque décision. Affaire à suivre !
A. M’haimou
Les travailleurs, en majorité des éboueurs dépendant des unités de Mila, Chelghoum Laïd et Teleghma, organisent, depuis cette date, des sit-in devant la wilaya et menacent de passer à une grève de la faim si les autorités compétentes s’entêtent à maintenir en place le directeur contesté auquel on reproche «l’abus d’autorité, la mauvaise gestion et l’irrespect envers les travailleurs qui se trouvent non seulement privés des heures supplémentaires et autres indemnités mais subissant même des retenues sur salaires, malgré leurs situations socioprofessionnelles déplorables.»
Des travailleurs qui estiment faire, par moment, jusqu’à 18 heures de travail par jour, sans rien gagner en contrepartie, malgré les recettes faramineuses engrangées par l’entreprise, issues de la vente des produits recyclables récupérés.
Jusqu’à ce jour, les déchets s’amoncellent dans les rues et cités des trois agglomérations suscitées, malgré le service minimum assuré, alors que les autorités concernés observent un silence suspicieux et incompréhensible.
Mais selon les dernières informations en notre possession, le wali s’est entendu avec les grévistes afin qu’ils reprennent le travail en attendant la réception du rapport de la commission d’enquête qu’il a installé, avant de prendre une quelconque décision. Affaire à suivre !
A. M’haimou
