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Rubrique Régions

LANCEMENT OFFICIEL DU PROJET CI-RES À SÉTIF Pour une meilleure intégration des réfugiés dans les universités algériennes

L'Université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif-2)
L'Université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif-2)

C’est hier lundi qu’a été lancé officiellement, au niveau de l’Université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif-2), le projet Ci-RES (Création de capacités institutionnelles d’intégration des réfugiés dans l’enseignement supérieur en Algérie.
Coordonné par l’université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif-2), en partenariat avec huit universités dont trois algériennes, l’université Kasdi-Merbah de Ouargla, l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa et l’université Mouloud-Maâmeri de Tizi-Ouzou et les cinq universités européennes de La Rioja et La Corogne (Espagne), de Bergame (Italie), l’Union des universités de la Méditerranée (Italie) et l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne (France), le projet financé par la commission européenne dans le cadre du programme Erasmus vise à créer des capacités institutionnelles pour l'intégration des réfugiés dans l'enseignement supérieur algérien (Coopération université-université & université-société). «Le projet est considéré comme une expérience pilote qui propose, d’une part, le réaménagement de la structure organique et fonctionnelle des établissements de l’enseignement supérieur partenaires du projet, afin de répondre aux problèmes actuels d'intégration effective des réfugiés, notamment sahraouis, au sein des établissements de l'enseignement supérieur. D’autre part, il œuvre à l’élaboration de mécanismes normatifs et institutionnels favorisant l’intégration de cette catégorie dans l’enseignement supérieur», a indiqué, Mme Nawal Abdelatif Mami, vice-recteur chargée des relations extérieures à l’université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif-2).
Toujours selon la coordonnatrice du projet, il ressort des données du Haut Commissariat aux refugiés (HCR) que quelque 98% des enfants réfugiés âgés de 6 à 13 ans ont été́ scolarisés dans les camps.
Près de 1 800 enseignants ont bénéficié́ d’incitations. 40 000 réfugiés sahraouis scolarisés sont répartis dans 9 écoles secondaires, 6 écoles primaires et un jardin d’enfants situés dans les camps de Smara, Laâyoun, Aswerd, Dakhla et Boujdour. Dès le lycée, les jeunes Sahraouis quittent les camps pour étudier dans différentes universités en Algérie où ils se retrouvent souvent désavantagés. Malgré l'aide des étudiants algériens à les accompagner dans leur quotidien.
Selon les bureaux des relations internationales des universités, ces derniers ont des difficultés à s’intégrer à cause de leur faible niveau en langue française, et les problèmes rencontrés avec les différentes communautés de réfugiés d'autres nationalités.Les jeunes réfugiés sont confrontés à l'absence d'activités socioculturelles et l’impossibilité de trouver un emploi malgré les diplômes obtenus, ce qui provoque des frustrations importantes chez beaucoup, qui souvent n’ont pas accès à des postes de travail intéressants et bien rémunérés.
«Le nombre de réfugiés inscrits au sein des universités algériennes partenaires : Sétif 2 (35 réfugiés), Ouargla (70), Béjaïa (65) et Tizi-Ouzou (30) démontre la nécessité d'établir un processus institutionnel intégré dans le projet d'établissement de chaque université au niveau national permettant l'intégration des réfugiés dans l'ensemble des universités algériennes au nombre de 107 avec plus de 5 000 étudiants réfugiés en moyenne. Les activités Ci-RES constituent aussi une opportunité de renforcer le dialogue social et interculturel», dira Mme Nawal Abdelatif Mami. De son côté, le recteur de l’université Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif-2), le Pr. Kheir Guechi, a considéré que «l’acquisition par l’Université de Sétif 2 de la qualité de coordinatrice principale de ce projet européen est une consécration des efforts fournis depuis plusieurs années par notre université et une source de fierté pour les institutions scientifiques algériennes qui activent à consolider la place de l’université algérienne parmi ses pairs à travers le monde». Notons, à la fin, que le projet Ci-RES est le premier du genre à être coordonné par une université algérienne.
En juillet 2019, l’université Mohamed-Lamine-Debaghine a obtenu de l’Union européenne une attestation d’excellence en reconnaissance de ses efforts dans le projet ABDEM (approche basée sur les droits de l’Homme dans le secteur de l’enseignement supérieur dans les pays du Maghreb) coordonné par l’université espagnole La Rioja.
Imed Sellami

 

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