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Rubrique Régions

SIDI-BEL-ABBÈS Prochain lancement de 3 services d’hémodialyse

Le directeur de la santé et de la population de Sidi-Bel-Abbès a annoncé jeudi, le prochain lancement de 3 services d’hémodialyse, à savoir, celui de l’EPH de Sidi Djilali dans le chef-lieu, celui de Ras-El-Ma et celui de l’hôpital de Tabia. Celui de l’EPH doté de 18 lits et celui de Ras-El-Ma de 24 lits seront mis en service avant la fin de l’année 2018, quant à celui de l’hôpital de Tabia qui a 18 lits, il accueillera son premier insuffisant rénal le lundi prochain.
Dans la localité de Sfisef, l’ancien siège de la garde communale connaîtra des travaux d’aménagement pour devenir un centre d’hémodialyse qui ouvrira ses portes en 2019. Les services d’hémodialyse de Tabia et Sidi Djilali ont été équipés à raison de 8 milliards et 200 millions chacun. Concernant les statistiques, il dira qu’il y a quelque 559 insuffisants rénaux à travers la wilaya dont 165 pris en charge par le CHU, 78 par l’hôpital de Telagh, 101 par une clinique privée Rinadal 1, 126 par la clinique privée El Wissam, les 3 implantés dans le chef-lieu de Sidi-Bel- Abbès. Des démarches, dira-t- il, sont menées auprès du ministère pour le rattachement de l’hôpital de Tabia récemment réalisé au CHU Hassani-AEK comme pôle d’excellence médical, car il répond aux normes internationales, 2 milliards de centimes ont permis l’équipement de l’unité de lithiase rénale et d’urologie de cet hôpital dont personnel et médecins ont été formés pour recevoir les patients du territoire national. L’hôpital de Tabia est dans l’attente de l’aval de l’Agence nationale de greffe pour effectuer la transplantation rénale. Avant de clore son intervention, le directeur de la santé a déclaré : «Nous cherchons à habiliter les UMC du CHU Hassani-AEK comme centre de prélèvement d’organes de morts cérébralement. Nous œuvrons, dans ce sens, afin de sauver d’autres vies.
A. M.

Une année blanche et leur stage non validé pour 2 résidentes après la mort d’un fœtus

Des mesures conservatrices ont été, dernièrement, prises contre deux médecins résidentes de la maternité de Sidi-Bel-Abbès après le décès d’un fœtus, il y a quelques jours. Ces deux médecins ont vu leur stage non-validé et frappés d’une année blanche en attendant les suites de l’enquête interne qui est actuellement menée, car l’erreur médicale serait probablement à l’origine de ce décès s’agissant d’un non-suivi de la parturiente et celle-ci a perdu son enfant. L’enquête diligentée permettra avec certitude de situer les responsabilités dans la mort du fœtus. Par ailleurs, la maternité a, ces derniers jours, enregistré deux décès de parturientes. L’une admise à la maternité de Aïn-Témouchent a connu des complications nécessitant son évacuation vers celle de Sidi-Bel-Abbès où malheureusement, elle est décédée. La deuxième de Saïda a été évacuée vers la maternité de Sidi-Bel-Abbès, car elle avait un cancer du sein, elle était métastasée et très fatiguée. Les médecins ont décidé d’une interruption de sa grossesse pour tenter de la sauver mais, malheureusement, elle a rendu l’âme malgré tous leurs efforts.
A. M.

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