«Toutes les instances, les administrations et les
institutions sont tenues de fournir au journaliste toutes les
informations et les données qu’il demande de manière à garantir au
citoyen le droit à l’information dans le cadre de la présente loi
organique et de la législation en vigueur.» C’est ce que stipule
l’article 83 de la loi organique 12/05 du 12 mai 2012.
Cet article a été délibérément violé par les agents du Parquet du tribunal de la ville de Boumerdès puisqu’ils ont refusé, jeudi, de donner une information censée être publique.
En effet, après avoir constaté l’absence d’un tableau répertoriant les affaires programmées dans le cadre du pénal, — le procès d’un baron du pillage du sable y était prévu et intéressait l’opinion publique d’autant plus que des rumeurs font état d’énormes sommes d’argent qui circulent dans des sachets noirs —, nous avons été ballotés entre le guichetier et l’agent de service du bureau du procureur : le premier, à qui nous avons montré la carte professionnelle nationale délivrée par le ministère de la Communication, refusait de répondre à notre question tout à fait légale, le second ne voulait pas nous laisser voir le procureur, ou son représentant, pour lui exposer la difficulté rencontrée. Retour vers le guichet où nous avons insisté pour avoir cette indication (la confirmation de la programmation du procès du pilleur de sable) laquelle, rappelons-le, n’est pas une information confidentielle. C’est à ce moment qu’une dame de derrière le guichet se disant agir au nom du parquet nous signifia, sans daigner nous écouter, un refus catégorique. Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’un journaliste se voit signifier un refus de transmission d’une information basique. Pour preuve, une lettre datée du 17 février 2017, détaillant les difficultés que rencontre la corporation a été transmise par l’association «Club de la presse de la wilaya de Boumerdès» au procureur général de la cour de Boumerdès. S’il y a moins, voire pas du tout d’écrits de presse sur ce que fait la justice dans cette région, c’est parce qu’il est quasiment impossible aux journalistes d’obtenir des informations à la source.
A. L.
Cet article a été délibérément violé par les agents du Parquet du tribunal de la ville de Boumerdès puisqu’ils ont refusé, jeudi, de donner une information censée être publique.
En effet, après avoir constaté l’absence d’un tableau répertoriant les affaires programmées dans le cadre du pénal, — le procès d’un baron du pillage du sable y était prévu et intéressait l’opinion publique d’autant plus que des rumeurs font état d’énormes sommes d’argent qui circulent dans des sachets noirs —, nous avons été ballotés entre le guichetier et l’agent de service du bureau du procureur : le premier, à qui nous avons montré la carte professionnelle nationale délivrée par le ministère de la Communication, refusait de répondre à notre question tout à fait légale, le second ne voulait pas nous laisser voir le procureur, ou son représentant, pour lui exposer la difficulté rencontrée. Retour vers le guichet où nous avons insisté pour avoir cette indication (la confirmation de la programmation du procès du pilleur de sable) laquelle, rappelons-le, n’est pas une information confidentielle. C’est à ce moment qu’une dame de derrière le guichet se disant agir au nom du parquet nous signifia, sans daigner nous écouter, un refus catégorique. Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’un journaliste se voit signifier un refus de transmission d’une information basique. Pour preuve, une lettre datée du 17 février 2017, détaillant les difficultés que rencontre la corporation a été transmise par l’association «Club de la presse de la wilaya de Boumerdès» au procureur général de la cour de Boumerdès. S’il y a moins, voire pas du tout d’écrits de presse sur ce que fait la justice dans cette région, c’est parce qu’il est quasiment impossible aux journalistes d’obtenir des informations à la source.
A. L.