L’affaire de la saisie de 6,10 quintaux de kif traité réussie par les
policiers de Boumerdès est, à coup sûr, un indice révélateur sur
l’installation durable de cartels de drogue le long de la
transmaghrébine du kif.
En effet, les quatre comparses, tous originaires de la wilaya de Boumerdès, arrêtés par les policiers de la brigade de lutte contre le trafic de drogue aidés par leurs collègues des autres services opérationnels rattachés à la direction de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès, ne sont pas de gros bras du trafic de drogue.
«Le chef du gang, enfant de Bordj-Menaïel, n’est pas fiché chez nous. C’est un jeune qui ne posait pas de problèmes et il est bien vu par ses voisins. Mais la tentation de gain facile était plus forte», nous a confié un officier. Les cartels recrutent, donc, dans les milieux qui ne soulèvent pas des soupçons des services de sécurité qui voient, ainsi, leur mission se compliquer davantage.
En fait, il a fallu toute la perspicacité des policiers, qui ont monté une souricière sur l’autoroute Est-Ouest au niveau de Larbaâtache pour neutraliser ce réseau. Comme ils ne sont pas des durs, l’un d’eux a, dès les premières questions, tout déballé aux policiers. Il y a lieu de noter que c’est la première fois qu’une telle quantité est saisie au centre du pays.
A l’évidence, cette bande n’a pas l’organisation, les ressources humaines, la logistique et les moyens financiers pour acheter à l’ouest du pays cette quantité évaluée à 40 milliards de centimes et surtout l’acheminer vers l’est du pays avant de l’expédier probablement vers la Libye. C’est incontestable, ils travaillent pour un réseau plus important.
L’achat d’un camion de transport de marchandises, un Renault Mascott, a été nécessaire.
Il a fallu de l’engineering pour souder des planques métalliques entre les longerons du châssis pour aménager la cachette sous le plateau du camion. Ce n’est pas un travail d’amateur. C’est ce qui a laissé fortement supposer que les quatre criminels arrêtés ne sont que des simples exécutants au profit d’une organisation puissante. Cependant, au vu de la panoplie des armes blanches saisies par les policiers, ces types étaient formatés pour en découdre violemment avec d’éventuels adversaires.
A. L.
En effet, les quatre comparses, tous originaires de la wilaya de Boumerdès, arrêtés par les policiers de la brigade de lutte contre le trafic de drogue aidés par leurs collègues des autres services opérationnels rattachés à la direction de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès, ne sont pas de gros bras du trafic de drogue.
«Le chef du gang, enfant de Bordj-Menaïel, n’est pas fiché chez nous. C’est un jeune qui ne posait pas de problèmes et il est bien vu par ses voisins. Mais la tentation de gain facile était plus forte», nous a confié un officier. Les cartels recrutent, donc, dans les milieux qui ne soulèvent pas des soupçons des services de sécurité qui voient, ainsi, leur mission se compliquer davantage.
En fait, il a fallu toute la perspicacité des policiers, qui ont monté une souricière sur l’autoroute Est-Ouest au niveau de Larbaâtache pour neutraliser ce réseau. Comme ils ne sont pas des durs, l’un d’eux a, dès les premières questions, tout déballé aux policiers. Il y a lieu de noter que c’est la première fois qu’une telle quantité est saisie au centre du pays.
A l’évidence, cette bande n’a pas l’organisation, les ressources humaines, la logistique et les moyens financiers pour acheter à l’ouest du pays cette quantité évaluée à 40 milliards de centimes et surtout l’acheminer vers l’est du pays avant de l’expédier probablement vers la Libye. C’est incontestable, ils travaillent pour un réseau plus important.
L’achat d’un camion de transport de marchandises, un Renault Mascott, a été nécessaire.
Il a fallu de l’engineering pour souder des planques métalliques entre les longerons du châssis pour aménager la cachette sous le plateau du camion. Ce n’est pas un travail d’amateur. C’est ce qui a laissé fortement supposer que les quatre criminels arrêtés ne sont que des simples exécutants au profit d’une organisation puissante. Cependant, au vu de la panoplie des armes blanches saisies par les policiers, ces types étaient formatés pour en découdre violemment avec d’éventuels adversaires.
A. L.
