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Rubrique Régions

AÏN BEÏDA Vers la création d'un centre de désintoxication

Soucieux du danger que présente la toxicomanie et son impact sur la société notamment la tranche des jeunes, certains partenaires et acteurs œuvrent dans le sens de freiner ce fléau qui prend des proportions inquiétantes.
Dans ce cadre, l'Etablissement public de santé de proximité EPSP de Aïn Beïda a abrité une réunion regroupant des responsables ayant une relation directe avec le sujet. Ont assisté à cette réunion un juge des mineurs du tribunal de Aïn Beïda, un vice- procureur de la République, une psychiatre, une psychologue, une directrice d'un établissement scolaire du secondaire, le directeur de la santé et de la population, le directeur des affaires religieuses et waqfs, des médecins , des représentants de la société civile ainsi que le directeur de l'établissement de santé devant recevoir les jeunes toxicomanes en quête d'une cure de désintoxication. Le choix a été porté sur cet établissement pour deux raisons, la première, selon les médecins spécialistes de la psychiatrie, c'est la masse importante de malades s'orientant vers ces cliniques pour être servis en produits psychotropes auxquels ils se sont accoutumés à partir d'ordonnances délivrées par ces praticiens, la deuxième cause du choix , c'est l'existence de cette infrastructure sans recourir à d'autres investissements coûteux. L'intervention de la directrice de l'établissement a mis en alerte la situation qui prévaut au sein des établissements scolaires dans les milieux des lycéens qui sont entraînés dans cette voie et qui commencent cette dangereuse expérience par sniffer des essences à base d'ajouts barbituriques avant de s'aventurer carrément dans les drogues comme le kif et ensuite des comprimés hallucinogènes . Les intervenants ont, tour à tour, proposé des méthodes pratiques pour extirper ces jeunes de ce fléau dangereux qui ronge la société, la question qui revient souvent, c'est comment amener ces jeunes à les convaincre à accepter d'être pris en charge par le centre de toxicomanie et suivre une thérapie qui les extirpe de leur dépendance ? Les intervenants ont convenu qu'une fois le centre eut été confirmé pour servir cette noble activité, il sera impératif d'intervenir sur le terrain pour convaincre ces jeunes à se faire soigner, car ce n'est pas un tabou, il ne faut pas hésiter à franchir le pas, selon les spécialistes qui tablent sur la réussite de ce projet qui sera le seul au niveau de la région et dont ils se fixent comme objectif. Selon Mme la juge, «si on arrive à sauver un ou deux jeunes de ce fléau, ça sera un grand succès pour la suite» le directeur de la santé et de la population a, de son côté, promis de ne ménager aucun effort pour la réalisation de ce centre en lui donnant son statut juridique et de le doter de moyens humains et matériels nécessaires à même de fonctionner dans de bonnes conditions dès le départ. A cet effet, les intervenants ont tous souligné le rôle que doivent jouer les imams pour sensibiliser et vulgariser le sujet depuis leurs prêches et encourager les jeunes à se diriger vers cet établissement public pour se faire prendre en charge et se soigner. Il est par conséquent attendu de grands résultats de ce centre de désintoxication tant espéré par la population de toute la région.
Moussa Chtatha

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