Face à la détérioration du pouvoir d’achat des salariés et des
retraités, le Syndicat national autonome des personnels de
l’administration publique (Snapap) a rendu publique une lettre au chef
de l’Etat, datée du 5 janvier 2019, lettre que nous reproduisons
ci-dessous :
«Nous, travailleurs, salariés, retraités, vous interpellons sur la nécessité de rehausser les salaires et pensions, en fonction du pouvoir d’achat.
Nous sommes confrontés à une somme de difficultés sociales et économiques découlant de la dégradation sans précédent du pouvoir d’achat, de l’augmentation exorbitante et non contrôlée des prix des produits de large consommation et la difficulté d’accéder aux services publics nécessaires à la survie.
Il est inadmissible qu’en 2019, salaires et pensions ne couvrent plus les besoins élémentaires de nos familles et de nos proches depuis une décennie.
Monsieur le Président, des pans entiers de familles ont exclu de leurs projets et de leur budget l’équipement des foyers et les loisirs, ayant basculé dans la précarité sociale alarmante. Des jeunes enfants et adolescents abandonnent l’école pour travailler et aider leurs familles comme aux temps révolus.
Ce contexte social et économique est à l’origine de la violence multiforme qui frappe de plein fouet la cohésion et la stabilité des foyers algériens et rendent la société vulnérable et précaire et menacent la paix sociale.
Monsieur le Président, la pauvreté n’est ni normale ni acceptable car ronge, vulnérabilise et déstructure la société en raison des fléaux sociaux qu’elle génère.
Pour toutes ces raisons, les travailleurs, salariés et retraités, attendent de vous des mesures nécessaires pour rehausser les salaires et les pensions, afin de les adapter au pouvoir d’achat, du fait qu’ils sont gelés depuis 2009.
La secrétaire générale
Nassira Ghozlane
«Nous, travailleurs, salariés, retraités, vous interpellons sur la nécessité de rehausser les salaires et pensions, en fonction du pouvoir d’achat.
Nous sommes confrontés à une somme de difficultés sociales et économiques découlant de la dégradation sans précédent du pouvoir d’achat, de l’augmentation exorbitante et non contrôlée des prix des produits de large consommation et la difficulté d’accéder aux services publics nécessaires à la survie.
Il est inadmissible qu’en 2019, salaires et pensions ne couvrent plus les besoins élémentaires de nos familles et de nos proches depuis une décennie.
Monsieur le Président, des pans entiers de familles ont exclu de leurs projets et de leur budget l’équipement des foyers et les loisirs, ayant basculé dans la précarité sociale alarmante. Des jeunes enfants et adolescents abandonnent l’école pour travailler et aider leurs familles comme aux temps révolus.
Ce contexte social et économique est à l’origine de la violence multiforme qui frappe de plein fouet la cohésion et la stabilité des foyers algériens et rendent la société vulnérable et précaire et menacent la paix sociale.
Monsieur le Président, la pauvreté n’est ni normale ni acceptable car ronge, vulnérabilise et déstructure la société en raison des fléaux sociaux qu’elle génère.
Pour toutes ces raisons, les travailleurs, salariés et retraités, attendent de vous des mesures nécessaires pour rehausser les salaires et les pensions, afin de les adapter au pouvoir d’achat, du fait qu’ils sont gelés depuis 2009.
La secrétaire générale
Nassira Ghozlane