Réagissant à notre article paru le 7 mars 2018 en
page régionale et intitulé «L’ADE pique illicitement son propre réseau»,
le directeur de l’unité de Boumerdès de cette entreprise confirme nos
informations mais n’omet pas de montrer du doigt la Seaal, l’équivalent
de l’ADE, qui gère les réseaux AEP de la capitale.
Le directeur de l’ADE de Boumerdès écrit : «Effectivement, de manière générale, la commune de Ouled Moussa est gérée par nos services, mais il existe quelques localités qui ne disposent pas de réseau AEP comme le cas de Mouilha. Il y a d’autres cas encore dans d’autres communes où l’Algérienne des eaux ne gère pas la distribution des eaux.» Et d’accuser les habitants de Mouilha qui jouiraient de la complicité de la Seaal. «Nous tenons à vous informer que les habitants (de Mouilha ndlr) se sont toujours approvisionnés en eau de manière illicite. Ils ont réalisé eux-mêmes des branchements illicites sur un regard de ventouse de la conduite DN1 500 appartenant à la Seaal et qui alimente la capitale à partir de la station de traitement de Helaïmia (dans le territoire de la wilaya de Boumerdès ndlr).» Concernant le risque de maladies à transmission hydrique, le responsable de l’ADE écrit : «Devant un tel problème qui constitue un réel danger sur la santé publique et afin de parer à tout risque de maladies à transmission hydrique, des correspondances ont été adressées aux autorités locales.» Il a effectivement joint à sa précision la copie d’une lettre, datée du 24 août 2016, qui aurait été adressée au maire de Ouled Moussa, au chef de la daïra de Khemis-El-Khechna et au directeur des ressources en eau (DRE).
On pouvait lire dans cette mise en demeure qu’une équipe technique de l’ADE a constaté «un nombre effarant de branchements illicites pratiqués sur la ventouse de la conduite principale, dépendant de la Seaal, qui provient de la station de traitement de Helaïmia alimentant Alger».
Le directeur de l’ADE sollicitait l’intervention de ces institutions pour intervenir auprès de la Seaal afin de régler ce problème.
Abachi L.
Le directeur de l’ADE de Boumerdès écrit : «Effectivement, de manière générale, la commune de Ouled Moussa est gérée par nos services, mais il existe quelques localités qui ne disposent pas de réseau AEP comme le cas de Mouilha. Il y a d’autres cas encore dans d’autres communes où l’Algérienne des eaux ne gère pas la distribution des eaux.» Et d’accuser les habitants de Mouilha qui jouiraient de la complicité de la Seaal. «Nous tenons à vous informer que les habitants (de Mouilha ndlr) se sont toujours approvisionnés en eau de manière illicite. Ils ont réalisé eux-mêmes des branchements illicites sur un regard de ventouse de la conduite DN1 500 appartenant à la Seaal et qui alimente la capitale à partir de la station de traitement de Helaïmia (dans le territoire de la wilaya de Boumerdès ndlr).» Concernant le risque de maladies à transmission hydrique, le responsable de l’ADE écrit : «Devant un tel problème qui constitue un réel danger sur la santé publique et afin de parer à tout risque de maladies à transmission hydrique, des correspondances ont été adressées aux autorités locales.» Il a effectivement joint à sa précision la copie d’une lettre, datée du 24 août 2016, qui aurait été adressée au maire de Ouled Moussa, au chef de la daïra de Khemis-El-Khechna et au directeur des ressources en eau (DRE).
On pouvait lire dans cette mise en demeure qu’une équipe technique de l’ADE a constaté «un nombre effarant de branchements illicites pratiqués sur la ventouse de la conduite principale, dépendant de la Seaal, qui provient de la station de traitement de Helaïmia alimentant Alger».
Le directeur de l’ADE sollicitait l’intervention de ces institutions pour intervenir auprès de la Seaal afin de régler ce problème.
Abachi L.
