Le colloque national sur la qualité de vie des mères célibataires en Algérie, sensibilisation et prévention s’est ouvert hier mercredi à l’université Mohammed-Seddik-Benyahia de Jijel, avec la participation de nombreux communicants des universités du pays.
La présidente du colloque, Becheta Hanane, a affirmé que son département essaye, à travers la tenue de ce colloque scientifique, de trouver des solutions au phénomène des mères célibataires qui prend de plus en plus de l’ampleur ces dernières années parmi les jeunes filles, soulignant qu’il trouve son origine dans un certain nombre de facteurs.
La jeune fille commet une erreur sans tenir compte de la gravité de son acte, notamment dans les milieux ruraux. Il y a aussi le chantage exercé par certaines de ses connaissances vu son jeune âge, allant jusqu’à la menace. Une fois enceinte, avec un enfant X à sa charge, elle se retrouve seule au sein d’une société qui la rejette. Et son acte est totalement rejeté par différents points de vue : religieux, social et légal, a ajouté la responsable de ce département.
Pour cela, elle envisage de rassembler les œuvres des communicants et de les faire éditer sous forme d’un ouvrage, qui sera mis à la disposition des étudiants et étudiantes en vue de les sensibiliser sur la gravité de ce phénomène, afin de l’éviter.
Interrogé par nos soins, le directeur de l’université Mohamed-Seddik-Benyahia, le professeur Hamza Amirèche nous a affirmé que l’objectif de la tenue de ce genre de colloque est de susciter un débat scientifique entre spécialistes sur une question qui touche l’ensemble de la société.
A cet effet, ce colloque aborde les mères célibataires dans un cadre de débat serein, en vue de trouver des solutions.
Les participants à cette rencontre sont unanimes à dire que le problème des mères célibataires est un fléau qui prend de plus en plus de l’ampleur dans une société en pleine mutation.
Notons enfin que ce colloque prendra fin aujourd’hui.
Bouhali Mohammed Cherif
