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Rubrique Société

Piqûres de scorpion Un danger permanent en période de grosses chaleurs à Naâma

Les services de la prévention relevant de la Direction de la santé et de la population de la wilaya de Naâma ont indiqué qu’un peu plus de 6 500 scorpions ont été collectés depuis le début de la canicule, dont 5 708 conçus pour la fabrication du sérum anti-venin, ont été remis à l'Institut Pasteur.
De ce fait, onze communes ont bénéficié de onze opérations de ramassage, attribuées dans le cadre du programme “Tup-himo” pour une enveloppe globale de 17 millions de DA dégagée par le ministère de la Solidarité (ADS), a-t-on appris.
Par ailleurs, pour faire face aux envenimations scorpioniques, le secteur de la santé au niveau de la wilaya a mis tous les moyens nécessaires, notamment l’approvisionnement en sérum anti-venin à travers les zones éparses. Le scorpion Androctonus Australis Hector, donc, continue de faire parler de lui en cette période de grande canicule, notamment la période d’accouplement en ce mois d’août, dite la danse des scorpions. L’animal devient alors très agressif et multiplie ses sorties nocturnes à la recherche de l'âme sœur. Pour rappel, les services de la prévention de la wilaya dénombrent chaque année entre 1 000 et 2 000 piqués, durant les périodes de grandes canicules (juin-juillet et août) provoquant dans certains cas la mort (deux décès en 2019).
Le scorpion Androctonus Australis Hector, le plus redouté

Le scorpion de la région de la wilaya de Naâma, notamment celui de Aïn-Séfra et Tiout, est appelé communément « Scorpion Androctonus Australis Hector », de la famille des arachnides, est un animal de quelques centimètres de long, son poids n’excédant pas les 22 grammes, portant une paire de pinces à l’avant, et un aiguillon venimeux derrière son abdomen. Danger mortel, il suscite l’inquiétude dès le début de la période estivale. Le caractère spécifique de la région d’une part, et le climat chaud et sec d’autre part, favorisent sa prolifération.
Dans les zones rurales, les cas de piqûres sont traités illico presto par incision de la plaie, ou en aspergeant un insecticide « Moubyd » ou gaz butane sur la zone piquée, ou l’application de la plante «remth», plante médicinale connue dans la région et utilisée comme pansement compressif. D’autres victimes ont recours aux tolbas, on récite un verset coranique de survie et on attend la survie. c’est le cas des habitants de la commune de Tiout, où, nous dit-on, 90% des personnes piquées n’iront pas vers les centres de santé, mais vers ce genre de sauvetage.
Néanmoins, ces moyens ne sont pas dans tous les cas efficaces et échappent d’autant plus aux statistiques des services de prévention. Le scorpion à Aïn-Séfra et Tiout, de couleur jaune clair, est très dangereux, son venin se propage vite, ce qui provoque la mort subite chez le sujet, et surtout les enfants.
La participation du citoyen dans la lutte joue également un grand rôle, car le scorpion fait son gîte dans les amas de pierres, les déchets, les détritus abandonnés etc.
Le manque d’éclairage dans certains endroits favorise aussi sa mobilité. Il s’infiltre et trouve refuge dans les maisons vétustes aux murs dépourvus de crépissage. A chaque arrivée des grandes chaleurs, l’inquiétude s’installe. La prévention, elle, demeure primordiale pour épargner des vies humaines.
B. Henine
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