Sous prétexte qu’elle a reçu avant eux d’autres représentants de la
société civile, la ministre de l’Education s’est sentie contrainte d’en
faire autant pour le pan religieux. Il ne lui manquait plus que cela à
Nouria Benghabrit !
Un imam pour lui faire comprendre que l’islamisme a bel et bien gagné, y compris les esprits qui font mine de ne revendiquer qu’une amélioration du pouvoir d’achat et donc une révision de leurs salaires.
Personne en haut lieu pour contrer le statu quo. Personne pour s’investir en vue de promouvoir un mieux-être ou le développement d’une pensée novatrice parce que personne ne possède les armes intellectuelles requises pour tenir tête à l’offensive d’héritiers de cordonniers orientaux importés pour succéder à l’école coloniale et conforter ainsi l’Algérie dans son indépendance.
Au fil des semaines, des mois et des années, on imagine de mieux en mieux la solitude d’une femme qui fait front seule à des résistances qui rivalisent en ingéniosité pour l’empêcher d’aller de l’avant.
Combien de celles et ceux qui réclament aujourd’hui une meilleure rémunération approuvent les réformes qu’elle tente de mettre en place et de faire triompher ? Pourquoi a-t-on si souvent la vilaine impression qu’il y a elle d’un côté et les autres à l’opposé ? Qu’est-ce qui fait cette hostilité à son égard au-delà du fait que les islamistes veillent au grain et qu’ils ne comptent en aucune façon se laisser dépouiller de ce qu’ils ont réussi à cumuler comme pouvoir au sein du système éducatif ? Et personne parmi les hauts responsables n’osera les affronter.
Ils ont pour eux le souvenir des horreurs commises en leur nom par le bras armé des penseurs du Fis, durant les années rouges.
L’Exécutif est à l’arrêt. En panne d’idées. Maintenant que des salafistes relayés par le HCI se proposent de prendre les choses en main, les espoirs de voir l’enseignement s’affranchir de la faiblesse dans laquelle il s’est enfoncé au fil des ans et de se libérer enfin des griffes de l’islamisme triomphant s’amenuisent, sans que cela ébranle le sommet de l’Etat. L’essentiel étant que le mécontentement n’aille pas s’exprimer dans la rue.
M. B.
Un imam pour lui faire comprendre que l’islamisme a bel et bien gagné, y compris les esprits qui font mine de ne revendiquer qu’une amélioration du pouvoir d’achat et donc une révision de leurs salaires.
Personne en haut lieu pour contrer le statu quo. Personne pour s’investir en vue de promouvoir un mieux-être ou le développement d’une pensée novatrice parce que personne ne possède les armes intellectuelles requises pour tenir tête à l’offensive d’héritiers de cordonniers orientaux importés pour succéder à l’école coloniale et conforter ainsi l’Algérie dans son indépendance.
Au fil des semaines, des mois et des années, on imagine de mieux en mieux la solitude d’une femme qui fait front seule à des résistances qui rivalisent en ingéniosité pour l’empêcher d’aller de l’avant.
Combien de celles et ceux qui réclament aujourd’hui une meilleure rémunération approuvent les réformes qu’elle tente de mettre en place et de faire triompher ? Pourquoi a-t-on si souvent la vilaine impression qu’il y a elle d’un côté et les autres à l’opposé ? Qu’est-ce qui fait cette hostilité à son égard au-delà du fait que les islamistes veillent au grain et qu’ils ne comptent en aucune façon se laisser dépouiller de ce qu’ils ont réussi à cumuler comme pouvoir au sein du système éducatif ? Et personne parmi les hauts responsables n’osera les affronter.
Ils ont pour eux le souvenir des horreurs commises en leur nom par le bras armé des penseurs du Fis, durant les années rouges.
L’Exécutif est à l’arrêt. En panne d’idées. Maintenant que des salafistes relayés par le HCI se proposent de prendre les choses en main, les espoirs de voir l’enseignement s’affranchir de la faiblesse dans laquelle il s’est enfoncé au fil des ans et de se libérer enfin des griffes de l’islamisme triomphant s’amenuisent, sans que cela ébranle le sommet de l’Etat. L’essentiel étant que le mécontentement n’aille pas s’exprimer dans la rue.
M. B.