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Rubrique Soit dit en passant

La prière et les affaires pour faire autorité

Sur les réseaux sociaux, il arrive aux «amis», virtuels ou pas, d’échanger des vidéos qui en disent long sur leurs auteurs. J’en ai visionné une, il y a quelques jours, qui illustrait la mentalité qui règne dans certains milieux d’affaires. Un monde contrôlé, en grande partie, par des islamistes, autorisés à passer de la clandestinité à la lumière par un défunt Président déchu. Un Bouteflika qui, bien avant de tomber en disgrâce, aura fait prendre du galon à ceux qui ont ensanglanté le pays et imposé une réconciliation inconcevable à leurs victimes. 
La vidéo montre un homme à la barbe insolente qui se confond en «soubhan Allah» le long d’une route déserte. Personne en vue, mais, le voilà qui balaie les lieux d’un regard qui s’arrête émerveillé sur une salle de prière posée là comme un tombeau de marabout trônant dans une nature boudée par les vivants. Tout est nickel. Les tapis, les Corans habilement mis à la disposition de tout passager pris du besoin impératif de prier. Surgit, soudain, de nulle part un homme qui va répondre aux questions du fidèle ébahi par la construction qu’il vient «miraculeusement» de découvrir. Dans ce lieu perdu, un bienfaiteur aux revenus, pourtant,  «modestes» aurait tenu à la construire. Des vidéos pareilles circulent à foison. Elles racontent l’attachement hypocrite à des pratiques dont les islamo-conservateurs usent pour faire oublier  leur soudaine prospérité, pour que personne ne pense à la leur contester et, surtout, pour servir les affaires qu’ils montent sur le dos de ceux qui, pour ne pas trop s’user les neurones, s’en remettent à leurs recommandations. 
Un fidèle, en verve, m’a un jour reproché d’emboîter le pas à ceux qui s’emploient à «déstabiliser l’image du pays». Pas mal la référence à la déstabilisation. Une vraie performance ! J’ai parfois du mal à saisir ce que défendent ceux qui volent, systématiquement, au secours d’un raisonnement dont on a du mal à qualifier les objectifs. Voilà que l’image du pays, victime de déstabilisation, est, elle aussi, pleurée pour la maltraitance qu’elle subirait. Dont elle serait l’éternelle victime d’un «hizb frança» renégat. 
M. B.

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