Elles pensent que seule leur soumission les préservera d’agressions
qui vont crescendo. D’une violence qui épargne celles qui dénoncent et
pas celles qui se murent dans un silence qui enterre leurs rêves.
Séminaires, rencontres et débats ! Comment ne pas en parler encore et encore quand ils vous sortent de la méchante torpeur ambiante ? Quand ils réunissent experts, militants, étudiants, journalistes, jeunes et moins jeunes, garçons et filles. À chaque rencontre qu’organise l’association Djazaïrouna, il y a les habitués, les nouveaux et celles et ceux dont émane une force tranquille qui réconforte et apaise. Je ne fais pas partie de l’association, et d’aucune autre d’ailleurs, mais j’aime tellement ces retrouvailles qui interpellent ! Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à s’engager en faveur d’une cause ? Est-ce que c’est le bagage intellectuel qui potentialise le combat de chacun, qui fait que l’on est prêt à s’investir ou pas ? Si ce sont les rêves qui conduisent à la lutte pour le changement, alors, quels sont-ils ? Et pourquoi lorsque j’évoque la situation des femmes et le sort qui leur est fait et qu’elles contestent, je n’ai jamais le sentiment de radoter ? Les amis qui me font la gentillesse de commenter ce que j’écris savent que j’en parle souvent, mais, comme moi, ne se lassent pas, eux non plus, de dénoncer les abus dont sont victimes les femmes réduites en sous-citoyennes par un code de la famille conçu par les hommes pour servir la misogynie du modèle patriarcal dont ils se prévalent. Elles sont tellement nombreuses à tout ignorer de leurs droits et à craindre de parler et d’en prendre pour leur grade ! Les représailles sont toujours terribles. Si elles ne perdent pas en intensité, c’est, précisément, parce que les sanctions contre les bourreaux ne sont pas dissuasives. Une grande partie des termes utilisés ici ont été empruntés à leurs propriétaires, des intervenantes pétries de sagesse et d’expérience. Un panel de femmes qui porte à bras-le-corps les souffrances de leurs congénères. Un combat de longue haleine qui remonte aux années 70 et dont elles témoignent pour se réconcilier avec l’espoir.
M. B.
Séminaires, rencontres et débats ! Comment ne pas en parler encore et encore quand ils vous sortent de la méchante torpeur ambiante ? Quand ils réunissent experts, militants, étudiants, journalistes, jeunes et moins jeunes, garçons et filles. À chaque rencontre qu’organise l’association Djazaïrouna, il y a les habitués, les nouveaux et celles et ceux dont émane une force tranquille qui réconforte et apaise. Je ne fais pas partie de l’association, et d’aucune autre d’ailleurs, mais j’aime tellement ces retrouvailles qui interpellent ! Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à s’engager en faveur d’une cause ? Est-ce que c’est le bagage intellectuel qui potentialise le combat de chacun, qui fait que l’on est prêt à s’investir ou pas ? Si ce sont les rêves qui conduisent à la lutte pour le changement, alors, quels sont-ils ? Et pourquoi lorsque j’évoque la situation des femmes et le sort qui leur est fait et qu’elles contestent, je n’ai jamais le sentiment de radoter ? Les amis qui me font la gentillesse de commenter ce que j’écris savent que j’en parle souvent, mais, comme moi, ne se lassent pas, eux non plus, de dénoncer les abus dont sont victimes les femmes réduites en sous-citoyennes par un code de la famille conçu par les hommes pour servir la misogynie du modèle patriarcal dont ils se prévalent. Elles sont tellement nombreuses à tout ignorer de leurs droits et à craindre de parler et d’en prendre pour leur grade ! Les représailles sont toujours terribles. Si elles ne perdent pas en intensité, c’est, précisément, parce que les sanctions contre les bourreaux ne sont pas dissuasives. Une grande partie des termes utilisés ici ont été empruntés à leurs propriétaires, des intervenantes pétries de sagesse et d’expérience. Un panel de femmes qui porte à bras-le-corps les souffrances de leurs congénères. Un combat de longue haleine qui remonte aux années 70 et dont elles témoignent pour se réconcilier avec l’espoir.
M. B.