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Rubrique Soit dit en passant

Saint-Valentin, à toi l’honneur !

Demain, on va marcher et s‘aimer à la fois au grand désespoir de ceux qui, en perpétuel conflit avec leur corps, détestent les effusions publiques et  afficher leurs sentiments au grand jour. Au diable donc les rabat-joies ! 
Demain sera une autre journée particulière, parce que, encore une fois, l’on y fera la fête pour une raison supplémentaire ! Une femme, d’un entourage éloigné, heureusement, avait cru bon, un jour que nous étions quelques-uns à débattre autour de ce qui fait du bien à l’Algérie et de ce qui lui nuit, d’élever la voix pour nous expliquer pourquoi nous évoluions dans une sévère déviance par rapport aux recommandations divines. 
Quand ils pensent devoir semer le doute quelque part, ils exhument des versets farfelus, arrangés à dessein. Ils en ont, d’ailleurs, toujours assez, sous le pied, pour anéantir, en temps voulu, les tentatives de verbaliser les sentiments que l’on porte à autrui. 
Fêter la Saint-Valentin devient dès lors un h’ram à combattre ! On vous dira, même, comment, confronté à pareille situation, le Prophète aura formellement interdit de commémorer cette dernière ! Mais oui ! Pourquoi ne pas aider la Saint-Valentin à remonter aussi loin, si le jeu en vaut la chandelle ? La femme, hideuse, autant dans son accoutrement que dans son propos, m’a renvoyée à cette année de terminale, dans un lycée sur les hauteurs d’Alger, où sévissait un repoussant professeur d’histoire. 
Il en avait, particulièrement, après les filles et conseillait aux garçons de rester à l’écart des êtres maléfiques, associées avérées de Satan que nous étions. L’un de ses innommables arguments était que les filles racontaient à leurs parents qu’elles allaient étudier mais qu’au lieu de le faire, elles couraient vendre leurs charmes dans la forêt. 
Il y avait, aussi, ce professeur de littérature arabe, à l’haleine fétide, qui draguait  les femmes voilées à l’arrêt de bus. Son fils, scolarisé dans le même lycée, maîtrisait le répertoire des Beatles qu’il imitait sans attendre d’y être autorisé. En ce temps-là, les adolescentes que nous étions  ne savaient pas ce qu’était un hidjab. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ! 
M. B.

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