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Rubrique Soit dit en passant

Un vent de Hirak pour renoncer à l’exil ?

Dans quelques jours, les algériens fêteront le premier anniversaire de sa naissance et il y aurait, désormais, fort  à lui consacrer par écrit. Parce qu’il n’est plus question de douter de son étendue, de la force de son influence et de son impact sur les décisions prises par une administration  pourtant  réticente à satisfaire toute revendication. Un système qui craint, en cédant, à la moindre demande, d’encourager la rue à étendre le ressentiment et à allonger la liste des reproches. 
Le débat, à ce propos, aura vite gagné les foyers. Y compris ceux où les réticences à se joindre à la contestation n’ont pas faibli.  En déroulant le film du Hirak et en évoquant les satisfactions qu’il a engendrées, voire les effets qu’il a eus sur le quotidien de chacun, nous n’avons pas pu, entre amis, faire l’impasse sur la tentation, toujours là, d’émigrer clandestinement. Nous en avons, néanmoins, conclu que si la tendance avait, indéniablement, ralenti, ces derniers mois, le phénomène n’avait pas, pour autant, cessé d’emporter des vies et d’alimenter les rêves de celles et ceux qui, trop impatients pour y croire, désespèrent d’atteindre le bout du tunnel. Des citoyens qui ne sont toujours pas convaincus que les marches hebdomadaires triompheront de l’injustice et de lendemains sans perspectives. 
Comment faire pour délivrer les candidats, poussés à l’exil, de leur désespoir, quand ils ont la certitude que n’importe où, ailleurs, ils auraient plus de chance de se construire une vie meilleure ? Parce qu’ils en sont encore là, hélas ! A désespérer de vivre cet avenir idéal qu’on leur promet, depuis 57 ans, tout en les empêchant d’y accéder. 
Du coup, nos migrants potentiels restent obsédés par l’urgence de s’épanouir socialement et économiquement. 
D’où leurs terribles liaisons avec des passeurs charognards gagnés par l’appât du gain. Des assassins à la tête d’un commerce florissant qui développe une étrange complicité entre celui qui assure que son moyen de transport est le bon et celui qui espère et ne veut pas, plus, réfléchir aux risques qu’il encourt  ou aux échanges fructueux pour les uns et meurtriers pour les autres. 
M. B.

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