Placeholder

Rubrique Sports

Verts d’Europe Bentaleb en «quarantaine»

La mauvaise passe de Schalke 04 perdure. Mal au point en Bundesliga où il occupe la lanterne rouge, avec des résultats négatifs à répétition (une seule victoire réalisée en Coupe d’Allemagne depuis le début de la saison), le club allemand va droit dans le mur.
Et la direction de la formation de Gelsenkirchen trouve à chaque fois des boucs émissaires. Mardi, elle a mis fin à la collaboration de son directeur technique Michel Reschke et mis en «quarantaine» quelques joueurs dont le Marocain Amine Harit et l’Algérien Nabil Bentaleb. Le premier qui a eu un geste de sautes d’humeur lorsque l’entraîneur l’a remplacé après seulement 38e lors du match contre Wolfsburg, samedi passé, est momentanément congédié. Ses dirigeants l’ont isolé de l’effectif professionnel «pour qu’il réfléchisse» car «il constitue une valeur sûre pour l’équipe». Pour Bentaleb, les choses sont différentes puisqu’on lui reproche son «rendement insuffisant». Avec une nuance de taille qui renvoie sur le tempérament de l’ancien joueur de Tottenham. Pour le directeur sportif Jochen Schneider, «Schalke et Bentaleb ne peuvent pas cohabiter. Bentaleb est un excellent footballeur et son rayonnement sur le jeu de l’équipe est indéniable. Néanmoins, son caractère fait qu’il ne peut travailler sereinement avec les Royal Blues», dit-il. C’est pourquoi, il a été invité, comme Harit, à s’entraîner loin du groupe professionnel «jusqu’à nouvel ordre». Si pour le Marocain, l’opportunité de rester à Schalke 04 est intacte, Bentaleb «ne peut pas aller au-delà de son contrat qui prendra fin en 2021», annonce Schneider. Ce dernier fait savoir que «les deux (Harit et Bentaleb, ndlr) ont la chance de revenir». Certainement sous conditions… S’il trouve preneur pendant le prochain mercato hivernal, Bentaleb sera davantage «soulagé» car, à en croire les médias allemands, son retour parmi l’effectif dirigé par Manuel Baum est «improbable».

Ghoulam attend ses salaires !
Cela n’arrive pas qu’en Algérie. Les footballeurs des grands clubs européens sont également concernés par cette crise économique induite par la Covid-19 et leurs clubs ne peuvent pas honorer leurs engagements contractuels. C’est le cas des joueurs de Naples, où évolue le latéral gauche algérien Fawzi Ghoulam. Face à la crise financière provoquée par le manque de ressources directes et indirectes (billetterie, droits TV, et sponsoring), le club d’Aurelio De Laurentiis n’a pas versé les salaires de ses personnels (joueurs, entraîneurs et membres des différents staffs) depuis le début de la saison. Soit cinq mois en comptant ce mois de novembre. Selon des journaux transalpins, la direction du club de Partenopei procédera le 1er décembre prochain au paiement des trois premiers mois (juillet, août, et septembre), la date limite étant fixée par les règlements de la FIGC. Ceux d’octobre, de novembre, et de décembre le seront avant la date limite du 16 février 2021. Très peu utilisé depuis le début de la saison par Gennaro Gattuso, Ghoulam sera probablement «de service» aujourd’hui lorsque Naples affrontera les Croates du HNK Rijeka. Ce sera probablement sa première titularisation depuis le 29 septembre, date à laquelle sous les ordres de Carlo Ancelotti, Ghoulam a livré les 90’ du match face à Brescia. Une manière de faire reposer le Portugais Mario Rui qui a «confisqué» le poste de latéral gauche également occupé par des éléments formés à d’autres missions à l’exemple du Finlandais Hysaj.
M. B.
Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  2. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  3. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  4. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  5. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder