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Rubrique Sports

Coupe d’Afrique des nations (1er tour, 3e journée, groupe E), cet après-midi (17h) à Douala, Algérie- Côte d’Ivoire Clap de fin ou jour de révolte ?

A suivre ou clap de fin pour le champion sortant ? Malmenés depuis le début de ce tournoi continental du Cameroun, les Verts joueront aujourd’hui face à la Côte d’Ivoire un des plus cruciaux duels depuis la création de l’EN algérienne. Une «finale» à l’issue de laquelle les maîtres de l’Afrique en 2019 et jusqu’au 16 janvier dernier, date de la fin de leur longue série d’invincibilité contre la modeste Guinée équatoriale, sauront s’ils continueront à défendre leur titre ou vont, au contraire, retourner au pays en pensant revenir plus forts en mars prochain lors du tour des barrages pour la Coupe du monde du Qatar.
Dans son histoire, le football algérien a disputé pas mal de finales continentales, en clubs comme en sélection. Et globalement, aussi bien le MCA, la JSK, l’ESS ont réussi leur examen avec brio. La sélection, elle, a passé trois épreuves dont deux se sont soldées par des sacres (1990 et 2019). Mais la « finale » d’aujourd’hui à Douala n’est pas du même acabit et son objectif n’est pas uniquement de soulever un trophée. C’est plus un rendez-vous pour la survie d’une équipe qui dominait tout le monde depuis novembre 2018 mais qui, lors de cette expédition au pays des Lions Indomptables, a trinqué là où l’on s’attendait le moins. Face à des adversaires, la Sierra Leone puis la Guinée équatoriale, qui ne font même pas partie du top 100 mondial. Même pas du top 20 en Afrique ! Incroyable à imaginer et à admettre pour le fan mais également pour l’admirateur ou le simple observateur. Encore qu’au fond, le détracteur ne sait vraiment pas s’il lui faut jubiler ou pleurer de voir ceux qui ont épinglé les mastodontes tombés  de si haut, face à des petits poucets que leurs équipes baladaient à chaque coin de terrain. Le fin mot de l’histoire, en définitive, est qu’aujourd’hui l’équipe nationale joue son destin dans un tournoi qui ne ressemble pratiquement à aucune des éditions que la CAF a organisées depuis 1957. Avec des infrastructures ultramodernes, nouvellement construites, d’autres rénovées, mais qui n’offrent pas le confort nécessaire aux footballeurs. Des arbitres aussi qui sifflent à tort et à travers et pour qui la VAR est un élément encombrant. Des stades aux trois-quarts vides même quand c’est la sélection du pays hôte qui se produit.
C’est vrai que ce n’est que le premier tour et que les choses sérieuses commenceront la semaine prochaine, mais à voir l’état des services, le Cameroun ne pouvait pas abriter une CAN à 24 nations. Peut-être à 16 équipes mais pas à 24 tellement le désordre est effarant. Les difficultés rencontrées par quelques sélections données favorites pour la consécration à l’issue de cette 33e édition sont telles qu’il est à se demander si quelque part l’on veut faire payer à l’Afrique son entêtement à vouloir organiser sa fête coûte que coûte. Le sort connu, Ghana, quadruple champion d’Afrique, le mauvais départ de l’égypte (sextuple champion) et cette incapacité des finalistes de l’édition de 2019 à trouver des solutions face à des adversaires à leur portée n’est pas du seul lot des surprises liées au nivellement par le bas du niveau des participants à ces championnats.  D’autres raisons plus objectives sont à chercher chez les organisateurs qui s’entêtent à faire dans le prestige sans savoir vraiment s’ils sont dans les standards qu’ils se sont eux-mêmes fixés.

Les Verts gonflés à bloc
Cette large parenthèse fermée, le match de cet après-midi opposant deux bonnes équipes du gotha africain a fait l’objet d’une préparation particulière chez les Algériens. La déception de l’accroc contre la Guinée Equatoriale mise dans un coin de la tête, il s’agira pour Feghouli et compagnie de ne pas se rater aujourd’hui au risque de tout perdre.  C’est, d’ailleurs, le maître mot que le sélectionneur algérien a rabâché à longueur de causeries, à savoir que «on n’est pas mort tant qu’il y a de l’espoir».
Au lendemain de leur défaite face aux équato-Guinéens, les hommes de Belmadi ont repris le travail dans un climat lourd. Les têtes de certains joueurs n’étaient pas belles à voir et les visages ne se sont vraiment « éclairés » que mardi matin. De bonnes nouvelles sont en effet parvenues de l’infirmerie avec la guérison de Zerrouki, le retour à l’entraînement de Bedrane et un diagnostic plus optimiste concernant la blessure de Benlamri. Seul Adem Ounas n’était pas totalement disponible, l’attaquant napolitain se donnant du temps supplémentaire pour faire son come-back parmi le groupe. De quoi réjouir Belmadi et ses assistants certainement ravis du retour de Serge Romano qui a eu à assister «désarmé» à la défaite des Verts contre la Guinée équatoriale, dimanche soir. Une sérénité qui enflera au fil des matchs de ce premier tour dans les autres groupes. Les hypothèses les plus folles portant sur la manière idoine devant permettre à l’équipe algérienne de passer coûte que coûte cette première phase de la compétition. 
La sortie du Ghana, un grand d’Afrique, aura certainement servi à faire comprendre à Mahrez et compagnie que des petites équipes il en existe pas ou peu. Les exploits des Comores, et avant eux ceux de la Sierra Leone et la Guinée Equatoriale, ne font que confirmer brutalement la nouvelle réalité du football. La victoire, cet après-midi contre la Côte d’Ivoire, évitera tout calcul qui pourrait dévier Mandi et ses coéquipiers de l’objectif premier.

 


Ils ont récolté un avertissement lors des deux premiers matchs du tournoi
Cinq joueurs sous la menace

Cinq joueurs de la sélection nationale, en l’occurrence Abdelkader Bedrane, Ramy Bensebaïni, Baghdad Bounedjah, Youcef Belaïli et Aïssa Mandi devront faire attention afin d’éviter un second carton durant ce tournoi, synonyme d’une suspension pour une éventuelle rencontre en huitième de finale ou, en cas d’élimination, pour le match aller de la phase des barrages du Mondial-2022 en mars prochain. En effet, les cartons comptabilisés durant cette Coupe d’Afrique ne seront effacés qu’à la fin des quarts de finale et pour les seuls joueurs encore en lice.
M. B.
 

 

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