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Rubrique Sports

Principaux championnats européens Dimanche de charme et de chocs !

Tour d’Europe du spectacle et du football champagne ! C’est, en effet, un dimanche de feu dans les principaux challenges européens. Des classiques à gogo et des chocs légendaires. Du grand art et du suspens. En Espagne, avec le Clasico moins fumant il est vrai sans Messi et Ronaldo, un derby de la France OM-PSG inédit malgré les écarts de classe, une affiche comme toujours accrocheuse en Italie entre l’Inter, champion sortant, et son éternel rival sacré en 2020, la Juventus, mais également un fastidieux Liverpool- Manchester United au Royaume-Uni. Du nirvana pour les amateurs du beau jeu et des sensations fortes…
M. B.

Espagne
Place au clasico pour Benzema

Lionel Messi et Cristiano Ronaldo partis, la star du Clasico, c'est Karim Benzema ! Au terme d'une folle semaine, entre performances brillantes au Real Madrid et procès à Versailles, l'attaquant des Bleus défie Barcelone cet après-midi (15h15) avec un seul objectif en tête : le Ballon d'Or.
Si ce match, que la Ligue espagnole présente comme la rencontre de clubs la plus suivie au monde, a perdu en prestige avec le départ de Messi au Paris SG cet été, Benzema sera là pour prendre la lumière dans ce choc de la 10e journée de Liga entre un Real séduisant (2e, 17 pts) et un Barça convalescent (7e, 15 pts). Et, hasard du calendrier, les votes du Ballon d'Or 2021 doivent se clore aujourd’hui, à temps pour laisser «KB9» briller à Barcelone et convaincre les indécis. «Ça reste le meilleur match de football qui puisse exister», a lancé l'avant-centre français dans un entretien pour ESPN diffusé mardi. «Real-Barça, peu importe les joueurs qu'il y a, les joueurs qui partent, les joueurs qui viennent... c'est l'histoire ! Ça change un peu par rapport à ces deux noms (Messi et Ronaldo), mais avant, il y avait Zidane, Ronaldinho, Ronaldo, Eto'o... Les joueurs changent, mais Real-Barça, ça restera toujours Real-Barça.»

Koeman recommande de «jouer sans peur»
à la veille du premier Clasico de Liga face au Real Madrid, l'entraîneur du FC Barcelone Ronald Koeman a reconnu en conférence de presse être sous pression, mais a encouragé ses jeunes joueurs à «jouer sans peur». «Je ne peux pas avoir davantage de pression que ce que je vis déjà. étant entraîneur du Barça, il faut passer par là, et je sais toute l'importance de ce match. En tant que joueur, des clasicos, j'en ai gagnés et j'en ai perdus, mais il faut toujours garder l'aspect positif, et profiter», a estimé Koeman samedi en conférence de presse d'avant-match. «Ce sera mon premier Clasico en tant qu'entraîneur avec du public, et ce sera différent. Il faut garder de l'enthousiasme pour ce match», a-t-il poursuivi. Actuel septième de Liga (15 pts) à deux points du Real Madrid et à cinq points du leader, la Real Sociedad (20 points avec un match en plus), le Barça devra aborder ce match «sans peur», selon Koeman. «Les deux équipes jouent gros. Il peut se passer beaucoup de choses. Ce n'est pas un Clasico décisif, mais si l'on gagne, on peut passer devant eux. (...) On joue à la maison, on aura notre public avec nous. Il faut jouer sans peur. Moi, je n'ai pas peur. On veut prouver une fois de plus que l'on a une bonne équipe», a assuré le technicien néerlandais. «Gagner nous donnerait beaucoup de confiance, avec tous les changements que l'on est en train d'effectuer, tous les jeunes qui sont lancés. Ce n'est pas un examen, mais un Clasico que l'on veut gagner», a précisé Koeman. Son conseil aux jeunes joueurs qui disputeront leur premier Clasico est de «jouer», tout simplement : «Il y a suffisamment de joueurs expérimentés qui ont joué beaucoup de Clasico et qui peuvent les aider. Il faut juste profiter de l'ambiance et jouer avec de la personnalité», a conseillé Koeman. L'entraîneur des Blaugranas a confirmé que Jordi Alba, gêné par des douleurs après le match contre le Dynamo Kiev en Ligue des champions mercredi (victoire 1-0 au Camp Nou), faisait bien partie du groupe pour le Clasico d’aujourd’hui.

France
Marseille rêve de faire tomber le Paris SG de Messi

L'OM n'a plus battu le Paris Saint-Germain à Marseille depuis dix ans, mais l'équipe de Dimitri Payet, portée par sa furia offensive, espère venir enfin à bout de celle de Lionel Messi, dans un classique cinq étoiles, ce soir (20h) pour la 11e journée.
Le Vélodrome, plein comme lors de ses plus grandes soirées, a des raisons d'y croire : le beau jeu développé depuis le début de la saison, l'étiquette «en construction» collée à chaque conférence de presse par l'entraîneur du PSG, Mauricio Pochettino, ou la fin d'une longue série noire. En effet, l'an dernier, l'OM d'André Villas-Boas avait gagné au Parc des Princes (1-0), après 20 matchs sans victoire des Phocéens dans le grand classique du Championnat de France. Mais au Vélodrome, l'Olympique de Marseille n'a plus battu le PSG depuis le 27 novembre 2011 (3-0)... Paris s'est imposé six fois en L1, dont un terrible 5-1, et a arraché deux nuls (2-2), le dernier à l'ultime seconde par un coup franc d'Edinson Cavani, voilà quatre ans. Le premier motif d'espoir côté marseillais, dans ce choc dirigé par deux coaches argentins, reste l'enthousiasme offensif de l'équipe de Jorge Sampaoli, perceptible contre Lorient le week-end dernier (4-1). Son maître à jouer Dimitri Payet, le «messie» de l'OM cette saison, a retrouvé ses plus belles inspirations. Toutefois la fatigue le menace : à 34 ans, il vient de jouer deux matchs complets contre Lorient et à Rome contre la Lazio (0-0) jeudi.

Payet fatigué ?
Mais si cette furia marseillaise fait souvent merveille, et surexcite le Vélodrome, l'OM laisse beaucoup d'espaces derrière. Et là où Lorient, qui a eu des balles pour mener 2-0, n'en profite pas, la vitesse de contre du PSG, sublimée par Kylian Mbappé, pourrait faire très mal. Et voilà le léger paradoxe de l'ogre parisien. Pochettino veut bâtir un jeu de possession, mais pendant que le chantier avance, son équipe marque surtout «en transition», le vocable qu'utilise l'Argentin pour «contre-attaque», est en passe de devenir universel. Contre Leipzig, «on avait la possession, mais on préfère l'avoir plus haut sur le terrain», insiste «Poche». Mais si l'OM laisse des espaces à la vista et la vitesse de la MNM (Messi-Neymar-Mbappé), le chaud public marseillais risque la douche froide, comme en ce 26 février 2017 (5-1), où le PSG menait 2-0 au bout d'un quart d'heure... Pour l'instant, et c'est la deuxième chance de Marseille, le PSG n'a pas encore le liant souhaité par Pochettino. Il s'en remet surtout à ses individualités pour débloquer les matchs. Et il n'en manque pas. Contre Leipzig (3-2) en C1, les coups de reins de Kylian Mbappé et les deux buts de Lionel Messi ont pallié les toussotements du collectif.

Angleterre
Face à Liverpool, l'heure ou jamais de décoller pour Solskjaer et Man U

La victoire contre l'Atalanta (3-2), en Ligue des champions mercredi, a provisoirement éteint le mécontentement qui gronde à Old Trafford, mais pour Ole Gunnar Solskjaer et Manchester United, la réception de Liverpool cet après-midi (16h30), reste une épreuve du feu.
Plus exactement, la deuxième étape d'une épreuve du feu qui court jusqu'à fin novembre et qui passera par des visites à Tottenham et Chelsea, la réception de Manchester City et les matchs retour à Bergame et à Villarreal en C1. Tout emballement après le renversement de situation de mercredi serait donc malvenu. D'autant que l'adversaire qui se présente est d'une toute autre stature que la valeureuse équipe italienne affaiblie par cinq absences que Manchester a terrassée après avoir été mené 2-0 à la pause. «Cette première période, où United avait deux milieux totalement isolés, s'ils font ça contre Liverpool et City, ils auront quatre buts de retard à la mi-temps», avait grommelé l'ancienne gloire des «Red Devils» Paul Scholes au micro de BT Sports. Le match de C1 aura été à l'image du Manchester United version Solskjaer : une équipe capable d'alterner le pire et le meilleur, parfois dans des intervalles de temps étonnamment courts, et dont le bilan est gonflé par des séries positives sans lendemain.

La régularité de Liverpool comme modèle
Solskjaer avait ainsi entamé son règne par huit victoires et onze matchs sans défaite, il y a eu une série de 19 matchs sans défaite en 2019/2020 puis 14 la saison dernière, dont 8 nuls, mais avec aussi une victoire à City et une qualification contre l'AC Milan en Ligue Europa... Mais jamais de quoi les amener à un trophée, seule mesure de la réussite dans ce club. Avec Liverpool, ils affronteront un monstre de régularité sur les dernières saisons et le retour au premier plan sous les ordres de Jürgen Klopp est souvent proposé comme modèle aux «Red Devils». Liverpool «est l'une des équipes que l'on essaye de rattraper parce que ce qu'ils ont fait ces quatre dernières saisons est ce que nous nous efforçons de réaliser aussi pour les dépasser», a admis le coach norvégien. Son bilan est souvent comparé à celui de Klopp et, pour le moment, il n'a pas trop à rougir. Si l'on compare les bilans sur leurs 105 premiers matchs de Championnat à la tête de leur équipe respective, l'Allemand a empoché 196 points et le Norvégien 194 après la défaite à Leicester la semaine passée (4-2). Mais après ce cap atteint au tout début de la saison 2018/2019 pour Klopp, la pente ascendante s'était fortement inclinée pour les Reds, puisqu'ils étaient passés de 1,87 à 2,3 points pris par match sur les 123 rencontres disputées depuis. Il faudra donc une sacrée montée en puissance pour espérer rattraper Liverpool, voire le dépasser. Depuis que Solskjaer est sur le banc de Manchester, sa seule victoire contre Liverpool est intervenue l'an dernier en Coupe d'Angleterre (3-2), mais en Championnat, il n'a pris que 3 points en cinq confrontations.

Italie
Inter et Juventus, monuments fragilisés du football italien

Le choc entre l'Inter Milan et la Juventus, ce soir (19h45), oppose les deux derniers champions mais aussi deux colosses du football italien fragilisés par les effets de la pandémie de coronavirus, contraints de réduire la voilure après des pertes record.
Ces deux dernières saisons, l'affiche opposait Romelu Lukaku à Cristiano Ronaldo, sous les yeux du revanchard Antonio Conte, ex-entraîneur bianconero recruté à prix d'or pour ramener l'Inter au sommet. Le «Derby d'Italie», comme ce match est appelé dans la Péninsule, aura — un peu — moins de clinquant dimanche : les deux attaquants vedettes (et deux meilleurs buteurs de Serie A la saison dernière) sont retournés en Premier League, à Chelsea pour Lukaku et Manchester United pour Ronaldo, tandis que l'entraîneur au salaire de « top player » (environ 11 millions d'euros par an, selon la presse) est désormais consultant à la télévision. Si les deux géants — 36 titres de champion pour la Juve, 19 pour l'Inter — ont encore les plus beaux effectifs du Championnat, c'est le signe d'un certain «redimensionnement» du football italien. La tempête Covid, avec ses stades vides, a durement secoué les grands clubs du pays, déjà financièrement fragiles. Lors des deux derniers exercices, l'Inter, la Juventus et l'AC Milan ont perdu à eux trois près d'un milliard d'euros, selon les calculs du site spécialisé Calcio e Finanza.
«Comptes en sécurité»
L'Inter comme la Juventus viennent d'annoncer des pertes record : 245 millions d'euros pour le club nerazzurro appartenant au groupe chinois Suning, 210 M EUR pour la Juventus, contrôlée par Exor, la holding de la famille Agnelli. Pour faire entrer un peu d'argent frais, l'Inter a vendu cet été Lukaku pour 115 M EUR et Achraf Hakimi au Paris SG pour 60 M EUR, selon les montants rapportés par la presse.
Et le champion en titre a limité les dépenses pour recruter, en misant principalement sur des joueurs libres ou en prêt payant. «Maintenant les comptes sont en sécurité, nous avons atteint ce qu'on cherchait en préservant la compétitivité», a assuré l'administrateur délégué du club Giuseppe Marotta lors du récent Festival du sport. «Cela signifie qu'il n'y aura plus de ventes de belles pièces pour faire entrer de l'argent, et que les objectifs de l'Inter restent inchangés et visent le sommet en Italie et en Europe», a ajouté le dirigeant du club, actuellement troisième de Serie A.
La Juventus n'entend pas non plus réviser à la baisse ses ambitions et compte bien reconquérir le scudetto abandonné aux Nerazzurri. Mais elle a dû réduire la voilure, en laissant partir sa plus grande star -— Cristiano Ronaldo — et en misant sur un recrutement italien.

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