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Rubrique Sports

JS Kabylie Enième deal entre Mellal et Velud

Depuis son arrivée en janvier 2018 à la présidence de la JSK, Chérif Mellal a vite défrayé la chronique : par ses sorties médiatiques «à tout va», ses polémiques intra-muros et les promesses pour la plupart en «souffrance». Mieux, en moins de deux années, le nouveau chairman de la formation kabyle a consommé quatre entraîneurs en chef, deux nationaux (Nourredine Saâdi et Youcef Bouzidi) et deux Français (Franck Dumas et Hubert Velud). 
La JSK continue de vivre dans la stabilité précaire. Si structurellement, l’ère Chérif Mellal paraît avancer à pas de géants avec le lancement de nombre de projets dont le club du Djurdjura devrait en profiter à l’avenir, à l’exemple du centre de formation, il n’en est pas de même pour ce qui est de la gestion de la vitrine, cette équipe première qui, après avoir échappé à la relégation en 2018, a disputé et perdu une finale de la coupe contre l’USMBA, un autre relégable cette saison-là, puis a terminé dauphine lors de l’exercice écoulé, au grand bonheur de ses millions de fidèles. Heureux mais exigeants, les fans des Canaris ont voulu entretenir la tradition qui veut que leur équipe soit tout le temps présente aux grands rendez-vous. 
Ce qui d’ailleurs sied parfaitement à la philosophie du successeur de Moh-Chérif Hannachi qui avait offert ses plus belles pages de gloire à la formation kabyle. Cela passait non seulement par la structuration fondamentale du club, le renforcement de ses ressources financières et humaines, mais également des réajustements au niveau des effectifs appelés à défendre les couleurs de la JSK. 
En ce sens que cette dernière se devait de se renforcer en joueurs de qualité, lesquels doivent être encadrés par des techniciens de niveau, en attendant l’éclosion des talents du centre de formation lancé depuis peu. Cela prendra le temps qu’il faudra mais la JSK est certaine de «consommer» un produit qu’elle a elle-même cultivé. Ceci si, bien sûr, Mellal reste et continuera à défendre son «projet» ou encore si la politique qu’il préconise est respectée par les éventuels repreneurs. 

Quatre entraîneurs en 22 mois
Même si l’on ne peut comparer le «défilé» des entraîneurs sous Mellal avec la valse enregistrée durant ne serait-ce que la fin de règne de Moh-Chérif Hannachi, l’on ne peut non plus se réjouir de cette inconstance dans la gestion technique de l’équipe première du club de la cité des Genêts. 
En moins de 22 mois, outre une ribambelle d’adjoints, entraîneurs des gardiens, préparateurs physiques et membres des staffs médical et administratif, la direction conduite par Chérif Mellal a usé quatre entraîneurs, si l’on comptabilise Hubert Velud mis en voie de garage jusqu’au match de mercredi prochain contre le MCA à Alger. 
C’est une moyenne générale très «respectable» d’autres sociétaires de la Ligue professionnelle 1 ayant consommé davantage de coachs en une seule saison, mais cela explique une forme de malaise, d’insatisfaction en tout cas, au sein de l’executive-Board des Canaris. Mellal qui semble chercher le meilleur pour son club aura, selon toute vraisemblance, regretté ses choix, notamment les deux derniers quand il est allé négocier avec deux techniciens français (Dumas et Velud) que beaucoup parmi les inconditionnels de l’équipe pensaient incapables de tenir la barque pour très longtemps. 
L’actuel driver du CABBA a pris ses devants après s’être rendu compte que Mellal allait le virer du fait qu’il (Dumas, ndlr) ne pouvait suivre le raisonnement de son patron de rafler un titre alors qu’il avait à peine quelques mois à la tête du staff des Canaris. Et son successeur, Velud en l’occurrence, n’était pas moins sûr de l’intention de son employeur dès lors que la JSK venait de perdre son premier match en championnat face au CRB (0-3 à domicile). 
L’ancien entraîneur de l’ES Sétif sentait même la menace d’un limogeage malgré des victoires, il est vrai, acquises au forceps et sans la manière (contre l’US Biskra notamment). C’est pourquoi, à chaque sortie publique le technicien français mettait en valeur la «pauvreté» de l’effectif qu’il avait sous la main dont la plupart a été recruté directement par Mellal. Mellal s’en était défendu à maintes reprises d’avoir opéré le recrutement en solo, relevant que Velud a signé son contrat en juin dernier, soit deux mois avant le début de la nouvelle saison. 
Cette parenthèse mise à part, Hubert Velud qui ne connaît que trop bien la manière de faire des dirigeants des clubs qu’il a dirigés aussi bien en Afrique que dans les pays arabes, a pris le soin d’attendre un «signe» de son employeur à la JSK. A savoir une mise de fin de fonctions en bonne et due forme qui lui aurait été profitable. Mal lui en prendra : Mellal qui avait l’intime conviction que Velud ne peut plus tenir la baraque pour aussi longtemps lui proposera une séparation à l’amiable. Cela impliquait des concessions des deux parties. 
La négociation qui a duré deux jours a abouti à : Velud continuera à diriger les Canaris une semaine supplémentaire. Peut être plus si son équipe venait à s’imposer, mercredi prochain, contre le MCA en mise à jour de la 10e journée (voir encadré).
M. B.

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