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Rubrique Sports

MC Alger Fin de parcours pour Casoni et ses adjoints

Dans l’air depuis juillet dernier, au lendemain de l’arrivée d’un nouveau DGS, Fouad Sakhri en remplacement d’Omar Ghrib, le limogeage de Bernard Casoni de la barre technique du MC Alger est, désormais, officiel.
La défaite au cours du Classico contre la JS Kabylie a précipité le retour à l’anormal. A son arrivée à la tête du club algérois, le dirigeant Fouad Sakhri avait l’intention de «faire le ménage» au sein de l’équipe. En s’en prenant notamment à «tout le personnel» recruté par son prédécesseur.
Pour son «malheur», le temps ne lui sera pas favorable, le championnat arrivait à grandes enjambées et le mercato, des joueurs en particulier, était clos. Sakhri pensait même confier la mission de driver les camarades de Hachoud à Lamine Kebir, autre «achat» effectué par l’ancien coordinateur de l’équipe mouloudéenne.
Au retour de l’équipe de Tunisie, Sakhri n’avait plus vraiment les «clés» pour démonter le «moteur» placé par Ghrib. Après, les Vert et Rouge vont enchaîner les bons résultats. En dépit d’une qualité de jeu qui laissait à désirer, et un nul peu flatteur à domicile face à l’ASAM, le MCA caracolait en haut du tableau et franchissait les tours de coupe arabe plus ou moins allègrement.
Arrive la mini-crise financière. Casoni est le premier à crever l’abcès en déclarant la guerre à ses dirigeants à travers des déclarations incendiaires à la veille de chaque compétition. La direction de la SSPA riposte par des «mises en garde» à l’intention de…Sakhri tenu de remettre le technicien à sa place. Mais, dans l’esprit de tout le monde, joueur, y compris, le mal est fait. L’équipe ne s’en relèvera plus malgré un petit succès face au CABBA au stade Omar-Hamadi à Bologhine. 
Quelque part, un ressort a cassé. Et le MCA qui enchaînait les bonnes performances se laissait depuis le Classico entraîner dans la médiocrité. Mauvaise communication, mauvais résultats et beaucoup de coups bas. Le derby face au CRB était alors l’ultime test de vérité pour Casoni et ses adjoints. Raté sur toute la ligne. Le Mouloudia n’a pu que limiter les dégâts devant le Chabab, et ce qui n’était que lueur de doute devenait crise de confiance. Entre la direction et le staff conduit par Casoni et une partie du public mouloudéen, autrement plus importante qu’elle ne l’était au lendemain de la cuisante correction face à la JSK.
Le divorce ne pouvait qu’être imminent. Le match de Sidi Bel-Abbès face à un mal-classé qui fait mal aux «riches» du football national (JSK et CSC) allait sceller le sort de celui qui, déjà en septembre 2018, se faisait remballer par la direction du club conduite alors par Kamel Kaci-Saïd, lequel DGS sera lui aussi éjecté par un certain Mohamed Hireche, l’œil de la Sonatrach au sein de la SSPA/MCA. 
Casoni  fait partie de la vingtaine d’entraîneurs virés par le club de la capitale depuis que le Championnat professionnel a été promulgué en Algérie en 2011(Alain Michel, Jean-Paul Rabier, Kamel Bouhelal, Artur Jorge, Valdo, Boualem Charef, Djamel Menad, Abdelhak Benchikha, Meziane Ighil, Kamel Mouassa, Fouad Bouali, Kheïreddine Madoui, Noureddine Zekri, Mohamed Mekhazni, Bernard Casoni, Rafik Saïfi, Adel Amrouche).
Désormais, sans staff technique (seul l’entraîneur des gardiens Fouad Cheriet), le français Thomas-Sebastian Gornouec (préparateur physique) et le franco-algérien Hakim Malek (entraîneur adjoint) devant suivre les traces de Bernard Casoni, le Mouloudia d’Alger part à la recherche d’un nouvel entraîneur. Selon les dernières informations, les dirigeants mouloudéens se pencheraient sérieusement sur le cas d’un coach espagnol qui répond au nom de Miguel Ángel Portugal Vicario. 
Un entraîneur espagnol qui a fait un bref passage à la barre technique du CS Constantine, en 2016, d’où il a été viré au bout de quelques matchs. Un choix qui fait débat d’autant plus que, non seulement le CV de cet entraîneur est un illustre inconnu sur la scène européenne (son dernier club entraîné est Club Deportivo Jorge Wilstermann (Bolivie), la barrière de langue poserait problème de communication. 
La proximité du match «retour» de coupe arabe face aux Forces 
aériennes d’Irak ne laisse en tout cas aucune marge de manœuvre pour Fouad Sakhri et les décideurs du MCA. Ceux-ci devraient surtout se pencher sur la situation financière du club (le budget annuel 2019 a été consommé et les joueurs auront encore à patienter jusqu’à fin janvier pour encaisser les salaires de novembre et décembre de cette année) qui va voir se grever les dommages de la résiliation des contrats de Casoni et de ses collaborateurs mais également à convaincre le prochain entraîneur à patienter jusqu’en 2020 pour empocher ses euros.
M. B.

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