Placeholder

Rubrique Sports

Plus que dix journées avant l’heure de vérité Le CSC face à la meute, le podium «tremble» !

La Ligue 1 Mobilis 2017-2018 n’est plus qu’à un tiers de son épilogue. Une fin de parcours qui réunit tous les ingrédients pour que le «spectacle» soit captivant. Plusieurs larrons se rangent dans le starting-block pour aborder la dernière ligne droite.
La 20e levée du championnat, bouclée hier, a apporté son lot de changements en haut du tableau mais également en bas. Si le leader, le CS Constantine, n’a plus sa marge fort sécurisante sur ses proches poursuivants, il n’en demeure pas moins que sa marge de manœuvre reste importante en vue de s’octroyer un second titre national qu’il court depuis voilà 20 ans. Ses concurrents, le CS Constantine les compte parmi les plus pugnaces équipes de la première division. Des «clients» qui ont l’habitude des lauriers contrairement aux Sanafir qui gravitent autour des sommets du football national par «à-coups».
Le club de Sidi M’cid a, en effet, longtemps végété dans les profondeurs. Sa dernière accession en ligue professionnelle remonte à 2011 après sept années de purgatoire. C’est l’équipe qui collectionne le plus d’accessions que de relégations en Algérie.
C’est surtout l’un des plus populaires avec une moyenne de 45/50 000 fans par match sur le ground du Chahid-Hamlaoui à Constantine. Une popularité puisée dans l’histoire d’une entité qui n’abandonne pas son «droit» à la doyenneté que lui conteste le Mouloudia d’Alger. Vieux débat qui a ressurgi ce vendredi lorsque les deux «Doyens» avaient à s’expliquer sur la pelouse du temple d’Alger pour une rencontre de la 20e journée. Les gars de Cirta, arrivés à Alger avec leurs neuf longueurs d’avance sur les Mouloudéens, ont contemplé le rêve d’un sacre précoce. Un succès devenait alors indubitablement vital pour atteindre cet objectif. Dompter le MCA sur son terrain n’était pas une si mince affaire. Il fallait remonter à loin pour assister à un tel scénario. Exactement à la saison 2004-2005 quand le Jijelien Hocine Fnier est venu par quatre fois crucifier Benfissa et le MCA à… Bologhine.
Tarek Arama, l’actuel manager général du club constantinois, s’en souvient lui qui avait, dans le vestiaire, fait un boucan pour répondre aux détracteurs du CSC qui, au match «aller» à Constantine, se faisait battre à plate couture par Deham et consorts (2-4). Vendredi, après la «gifle» essuyée par le leader face à l’un de ses poursuivants, Tarek Arama s’est adressé à la presse sur un tout autre ton, moins «folklorique» et plus avisé. «Le MCA était plus fort et il a mérité sa victoire. On n’a rien fait pour les empêcher de nous infliger pareille défaite», a-t-il reconnu. L’entraîneur des constantinois, Abdelkader Amrani, était autrement plus «sec» envers ses joueurs qu’il dit ne pas avoir reconnus ce jour. «C’est la plus mauvaise prestation que nous ayons fournie cette saison. Je n’ai pas reconnu mes joueurs. Si j’ai fermé les yeux sur les deux points perdus à domicile contre El-Harrach du fait que mes poulains ont tout essayé pour s’imposer, aujourd’hui je ne comprends pas, je ne m’explique pas cette attitude», tempêtait le technicien tlemcénien à l’issue du match.

Le «Doyen» doit-il jubiler ?

Dans l’autre vestiaire, la joie était à son comble. Le MCA qui sortait de deux défaites, à Médéa puis au Congo face à l’AS Otoho, «sirotait» en fanfare son triomphe devant le leader. «C’est un pas de franchi vers le sommet. Il reste d’autres batailles à gagner», avertit pourtant Kamel Kaci-Saïd, le DG sportif du Mouloudia qui se projetait immédiatement sur les deux prochaines (importantes) qui attendent ses joueurs. «Cela va nous motiver dans l’optique du match retour face aux congolais et le derby contre l’USMA», assure KKS ravi mais pas plus par la victoire de ce vendredi contre le CSC qui, d’après lui, «en appellera d’autres».
C’est que les Vert et Rouge doivent s’attendre à un plan de bataille des plus chargés durant les deux-trois prochaines semaines. Championnat (derby face à l’USMA, réception du MCO puis déplacement à Tizi-Ouzou), Coupe d’Algérie (quarts de finale contre le MOB) et LDC (retour face à l’AS Otoho et éventuels seizièmes de finale entre le 6 et le 16 mars). Des rendez-vous d’une importance capitale pour l’équipe de Bernard Casoni lequel appellera à la mesure. «il ne faut pas aller plus vite que la musique», affirmera le technicien français qui pense que «le match face au CSC pourrait constituer une référence» en termes de performance de son team.
Il faudrait pourtant faire remarquer que les Mouloudéens ont, malgré les apparences, de gros soucis d’effectif. Casoni, qui a pu récupérer le malgache Amada et s’est réjoui de la valeur de la nouvelle recrue malienne, Aliou Dieng qui a stabilisé l’entrejeu des Algérois de par sa clairvoyance et son abattage, est encore à la merci des aléas de la compétitivité de certains de ses joueurs. Les absences, pour blessures, de Bouhenna, Boudbouda, Demmou et autre Boulekhoua ont particulièrement pénalisé le rendement défensif de la formation algéroise durant la phase aller (12 buts encaissés). En cette seconde moitié de la saison, l’arrière-garde mouloudéenne affiche, certes, de meilleures dispositions (2 buts encaissés) même si cette relative invincibilité se justifie à domicile (les deux buts encaissés lors des cinq journées de cette seconde partie du championnat l’ont été à Sétif et à Médéa) dans la mesure où, à l’extérieur, le Mouloudia est plutôt prenable avec des faiblesses criantes sur les balles arrêtées. De quoi faire nourrir de nouvelles appréhensions à Casoni et son staff.
M. B.

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  2. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  3. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  4. Alger 22 blessés dans une explosion de gaz survenue dans un logement à El-Malha

  5. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder