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Rubrique Sports

Mondial-2022 Le Japon impérial, l’Espagne royale !

Au pays du Soleil-Levant, rien d’impossible. L’expression chère aux Nippons n’est point banale et les footballeurs de l’Asie de l’Est le savent bien. Eux qui administrent à des Allemands qui se sont cru grands et exclusifs défenseurs des droits humains une de ces leçons qu’ils n’oublieront pas de sitôt.
Comme l’Argentine face à l’autre représentant de l’Asie, la Mannschaft n’y a vu que du feu, menant au score, comme l’Albiceleste, sur un penalty de leur «Turc» Gündögan avant d’être renversés par des Japonais froids mais incisifs.
De ces favoris autoproclamés, seule l’Espagne a justifié son rang en explosant le Costa Rica (7-0), signant la plus large victoire depuis l’entame de cette compétition tandis que la Croatie, vice-championne en Russie quatre ans plus tôt, a concédé un nul heureux au Maroc qui signe le deuxième nul d’une équipe africaine dans ce Mondial.

La Roja sans pitié
Les leçons argentine et allemande apprises, l’Espagne a attaqué son match face au petit poucet costaricien avec la rigueur absolue. Sans trop forcer sur leur talent, les jeunes alignés par Luis Enrique ont encore à apprendre et doivent, surtout, préserver leurs forces pour la suite d’une épreuve qui se durcit au fil des jours et des matchs.
C’est ainsi que la jeune garde espagnole portée sur les épaules de ses milieux expérimentés Busquets et Rodri se lancera dans une offensive à outrance devant laquelle l’immense Keylor Navas sera le spectateur séduit par autant de finesse et de grâce de la part de Dani Olmo (11’), Marco Asensio (21’) , Ferran Torres (31’ s.p et 54’), Gavi (75’), Carlos Soler (90’) et autre Alvaro Morata (90’+3’).
Une démonstration qui n’aura, toutefois, de sens que si la Roja remet ça dimanche soir contre l’Allemagne puis jeudi prochain contre les nouveaux Samouraïs.

La Mannschaft «aime» se faire punir…
L’histoire est une éternelle répétition. Et une réécriture dans la langue de Goethe est encore plus ingénieuse ! Pour cause, les Allemands, dans la version RFA ou dans celle de l’après-chute du mur de Berlin, affectionne les offrandes à l’entrée de chaque tournoi d’envergure.
En 1982, en Espagne face à l’Algérie (1-2), en 2018 en Russie contre le Mexique (0-1) et désormais cette année au Qatar devant le Japon (1-2). Trois défaites essuyées contre des équipes de continents différents mais toujours de la même manière. Celle d’un ensemble allemand «arrogant» qui méprise ses adversaires et même ceux qui ne partagent pas leurs «coutumes». Hier, les joueurs de l’équipe de Hans-Dieter Flick ont posé pour la photo-souvenir en mettant leur main à la bouche comme pour dénoncer le diktat des organisateurs concernant les droits humains. Face à des Nippons venus jouer une partie de football sans plus, eux qui n’avaient gagné qu’un seul de leurs 8 derniers matches en Coupe du monde, s’offrent le scalp d’un équipe allemande qui avait ouvert le score par Gundogan sur penalty (33’) et a frôlé le break à plusieurs reprises.
Les Japonais, rassurés par leur gardien Gonda, ont tenu bon et fini par faire chuter leurs adversaires dans le finish grâce à Ritsu Doan (75e) et Takuma Asano (83e) devant la totale stupeur des fans allemands et des observateurs qui voyaient Kimmich et compagnie faire une bouchée du Japon et tous leurs adversaires du groupe E.
24 heures après le coup d’éclat de l’Arabie Saoudite, autre représentant d’Asie, le Japon donne la nouvelle preuve que cette 22e édition pourrait achopper sur un déroulé déroutant où les favoris ne sauront peut-être pas trouver leurs repères.

Bounou sauve les Lions de l’Atlas
Pour son entrée en lice dans la Coupe du monde, le Maroc, troisième représentant africain, a partagé les points de son match face à la Croatie (0-0) à l’issue d’une partie marquée par des débats équilibrés.
Au lendemain de la sortie fracassante du champion sortant, imperturbable devant l’Australie, le vice-champion emmené par Luka Modric a livré une prestation terne devant des Lions de l'Atlas qui n'ont pu profiter de leurs moments forts durant cette confrontation.
En manque d'idées face à des Lions de l'Atlas qui auraient pu l'emporter, la Croatie ne doit s’en prendre qu’à elle-même. La prestation du portier marocain Yassine Bounou, maître de sa cage, ne justifie nullement cette sortie naïve. C’est vrai, le Maroc a poussé durant un long moment de la première mi-temps mais ses attaques désordonnées confiées à Ziyech ne pouvaient inquiéter Lovren et ses équipiers de la défense. Devant, Valsic, Perisic et Gvardiol péchaient par un incroyable manque de justesse dans la conclusion. Un nul qui n’arrange, en fin de compte, aucune des deux formations, le Maroc en particulier qui doit dès dimanche retrousser les manches pour affronter les Diables rouges belges. Les Croates, eux, ne doivent pas penser que l’adversaire du dimanche, le Canada, est venu au Qatar pour se réchauffer…
M. B.

Pays-Bas-équateur
Trio algérien au sifflet

Le trio d’arbitres algériens retenu pour ce Mondial sera au complet ce vendredi lors du match du groupe A entre les Pays-Bas et l’Equateur prévu au Khalifa Stadium international. Mustapha Ghorbal, Mokrane Gourari et Abdelhak Etchiali seront associés au referee hondurien Said Martinez, désigné en tant que 4e arbitre. A rappeler que M. Gourari et Etchiali étaient déjà entrés en «jeu» dans ce tournoi, la Fifa leur avait confié la mission de l’offside (hors-jeu) des matches Etats-Unis pays de Galles et Argentine-Arabie Saoudite dont la cabine VAR était dirigée respectivement par le Vénézuélien Juan, le Néerlandais Paulus Van Boekel.
M. B.

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