Succès populaire attendu : les championnats du monde annuels de cyclisme
débutent aujourd’hui dans le Yorkshire par le nouveau relais mixte
contre-la-montre jusqu'au titre majeur décerné en conclusion de la
semaine arc-en-ciel avec Peter Sagan et Mathieu van der Poel pour
favoris. Devenue une grande puissance du cyclisme, la Grande-Bretagne
accueille pour la troisième fois la compétition mondiale. Trente-sept
ans après la victoire de l'Italien Beppe Saronni à Goodwood
(Angleterre), lors de la précédente édition, et cinq ans après le Grand
départ du Tour de France dans le Yorkshire, mémorable par l'adhésion du
public venu en foule. Les absents, comme à chaque fois, sont nombreux (Froome,
Bernal, Nibali, T. Dumoulin, S. Yates, Pinot, Bardet, Uran, Ewan,
Groenewegen, etc.). En raison de la date, en fin de saison, et surtout
du profil du parcours, moins sélectif que le circuit autrichien d'Innsbrück
2018 mais gage cependant d'une course éprouvante. Les purs spécialistes
des cols et des sprints ont d'ailleurs le plus souvent fait l'impasse.
A décortiquer la liste des favoris pour le titre majeur, le 29 septembre, au bout des quelque 280 kilomètres, les puncheurs, habitués aux classiques, sont privilégiés. Peter Sagan, le Slovaque candidat au record d'un quatrième titre, côtoie un rival de son acabit, le prodige néerlandais Mathieu van der Poel. «Ce n'est pas illogique d'être placé parmi les favoris après mon printemps , estime d'ailleurs «VDP», qui court durant la saison pour une équipe de deuxième division. Les Belges alignent une équipe aux talents multiples, de l'expérimenté Philippe Gilbert à la pépite Remco Evenepoel, par ailleurs candidat au podium mercredi dans le contre-la-montre... un an seulement après avoir décroché le titre juniors.
Prévisions d'automne
«Je n'aurais jamais imaginé obtenir de résultats pareils. C'était complètement fou, surtout après mon succès à (la Clasica) San Sebastian et le titre européen contre-la-montre», reconnaît Evenepoel, un phénomène de précocité (19 ans). Les Australiens croient en Michael Matthews, les Italiens en Matteo Trentin, autre puncheur-sprinteur d'élite.
Les Français, qui n'ont plus gagné depuis 1997, placent leurs espoirs en Julian Alaphilippe, rassuré par son niveau lors des récentes courses canadiennes. Et l'inusable Alejandro Valverde, le tenant du titre, vient de rappeler sur la Vuelta (2e) qu'il demeurait toujours redoutable malgré ses 39 ans. Le premier titre, le relais mixte (trois hommes et trois femmes réunis dans la même formation) qui entre au programme, était promis aux Pays-Bas au regard de la supériorité théorique du cyclisme féminin néerlandais. Mais aucune des trois Néerlandaises qui ont confisqué le podium du contre-la-montre individuel l'an passé n'est engagée dans cette épreuve.
Le match est donc ouvert entre les Pays-Bas et l'Allemagne, voire l'Italie. Les prévisions météo annoncent un temps typiquement automnal, pluvieux à l'occasion, pendant la semaine. Onze titres, en tenant compte des catégories d'âge, sont à décerner, un de moins que l'année passée en raison du remplacement des deux contre-la-montre en équipes de marque par le relais mixte.
Toutes les courses se termineront à Harrogate, une cité chic de 75.000 habitants où était arrivée la première étape du Tour 2014. Avec la victoire de l'Allemand Marcel Kittel et la chute du Britannique Mark Cavendish. Cinq ans plus tard, évoquer ces deux stars du sprint relève de la nostalgie.
A décortiquer la liste des favoris pour le titre majeur, le 29 septembre, au bout des quelque 280 kilomètres, les puncheurs, habitués aux classiques, sont privilégiés. Peter Sagan, le Slovaque candidat au record d'un quatrième titre, côtoie un rival de son acabit, le prodige néerlandais Mathieu van der Poel. «Ce n'est pas illogique d'être placé parmi les favoris après mon printemps , estime d'ailleurs «VDP», qui court durant la saison pour une équipe de deuxième division. Les Belges alignent une équipe aux talents multiples, de l'expérimenté Philippe Gilbert à la pépite Remco Evenepoel, par ailleurs candidat au podium mercredi dans le contre-la-montre... un an seulement après avoir décroché le titre juniors.
Prévisions d'automne
«Je n'aurais jamais imaginé obtenir de résultats pareils. C'était complètement fou, surtout après mon succès à (la Clasica) San Sebastian et le titre européen contre-la-montre», reconnaît Evenepoel, un phénomène de précocité (19 ans). Les Australiens croient en Michael Matthews, les Italiens en Matteo Trentin, autre puncheur-sprinteur d'élite.
Les Français, qui n'ont plus gagné depuis 1997, placent leurs espoirs en Julian Alaphilippe, rassuré par son niveau lors des récentes courses canadiennes. Et l'inusable Alejandro Valverde, le tenant du titre, vient de rappeler sur la Vuelta (2e) qu'il demeurait toujours redoutable malgré ses 39 ans. Le premier titre, le relais mixte (trois hommes et trois femmes réunis dans la même formation) qui entre au programme, était promis aux Pays-Bas au regard de la supériorité théorique du cyclisme féminin néerlandais. Mais aucune des trois Néerlandaises qui ont confisqué le podium du contre-la-montre individuel l'an passé n'est engagée dans cette épreuve.
Le match est donc ouvert entre les Pays-Bas et l'Allemagne, voire l'Italie. Les prévisions météo annoncent un temps typiquement automnal, pluvieux à l'occasion, pendant la semaine. Onze titres, en tenant compte des catégories d'âge, sont à décerner, un de moins que l'année passée en raison du remplacement des deux contre-la-montre en équipes de marque par le relais mixte.
Toutes les courses se termineront à Harrogate, une cité chic de 75.000 habitants où était arrivée la première étape du Tour 2014. Avec la victoire de l'Allemand Marcel Kittel et la chute du Britannique Mark Cavendish. Cinq ans plus tard, évoquer ces deux stars du sprint relève de la nostalgie.