Mustapha Sbaâ est un
entraîneur qui n’a pas peur des challenges difficiles. Pour preuve, il
n’hésite pas à diriger des clubs en difficulté. La saison dernière, il
avait pris en main le MC Saïda et le revoilà, cette fois-ci, à la tête
de l’USM Blida qu’il connaît bien vu que c’est une formation qu’il a
drivée il y a deux ans. Il retrouve une équipe mal classée, mais son
arrivée a coïncidé avec une première victoire. Est-ce l’effet Sbaâ ?
L’intéressé répond dans cet entretien.
Le Soir d’Algérie : Vous avez pris en main l’USM Blida, un club très difficile à diriger. Vous aimez les missions «kamikazes» ?
Mustapha Sbaâ : Oui, c’est un club très difficile notamment parce qu’il a connu deux relégations successives. C’est difficile pratiquement sur tous les plans, mental et environnemental. C’est également délicat pour la confiance envers les supporters.
Avec vous à la barre technique, l’USMB vient de remporter une belle victoire face à l’US Beni Douala. Croyez-vous que ce sera le déclic pour la suite ?
Je l’espère et, normalement, oui, parce que c’est une victoire dans un match où on n’a pas encaissé de but. C’est un succès qui vient après trois rencontres sans victoire.
Après votre intronisation, l’équipe blidéenne semble sur la voie de l’amélioration. Sur quel plan avez-vous travaillé, psychologique ou tactique ?
Je n’ai pas vu cette équipe jouer avant mon arrivée. Par conséquent, moi je ne peux pas dire s’il y a une amélioration ou pas.
Gagner après trois matchs sans victoire, c’est déjà une amélioration ?
Oui, mais je pense que mon prédécesseur a fait du bon travail. Maintenant, à chacun sa méthode et je suis en train de donner, petit à petit, quelque chose à ces joueurs blidéens.
Le prochain match de Championnat vous propose un duel avec l’ES Ben Aknoun, une équipe très coriace...
Oui, ce ne sera pas facile. On a déjà affronté le RC Kouba chez lui ainsi que l’ESMK à Koléa. Ce sont des rencontres très difficiles mais, inch’Allah, nous éviterons de refaire les mêmes erreurs commises face aux Koubéens et à Koléa.
Dans votre effectif, vous avez Kacem Mehdi, un joueur expérimenté qui était titulaire au MCA. Avez-vous l’intention d’en faire le leader de l’équipe ?
Il est parmi les leaders de l’équipe déjà, vu son expérience et sa qualité technique. On compte énormément sur lui. Maintenant, tout dépendra des rencontres et on lui confiera un poste selon la nature de l’adversaire. D’ailleurs, c’est quelqu’un qui s’adapte très rapidement parce qu’il est très mûr sur le plan tactique.
Quel est le poste idéal que vous voulez lui confier ?
Comme je viens de vous le dire, ce sera en fonction des rencontres que nous aurons à disputer.
L’objectif demeure le maintien pour vous ?
Non, pas le maintien. Notre objectif, c’est d’atteindre les six premières places pour accéder en Ligue 2. L’USM Blida n’est pas une équipe qui doit jouer en troisième division. C’est un club qui a un passé historique et on va tout faire pour qu’il retrouve la Ligue 2, dans un premier temps, et, après, ce sera une autre histoire.
L’USM Blida, justement, est une des rares équipes médiatisées de la division amateur. C’est une pression supplémentaire ?
Je suis d’accord avec vous, c’est une pression du fait que tous nos adversaires, quand ils veulent un match référence, ils font tout pour battre l’USM Blida. D’ailleurs, le meilleur exemple, c’est celui de l’équipe de Dar-el-Beïda. Lors de la première journée, elle avait battu Blida et, aujourd’hui, elle occupe la première place.
L’USMB est l’équipe à battre de la DNA ?
Les staffs techniques préparent ainsi leurs équipes respectives. Par conséquent, nous, de notre côté, on doit se préparer en fonction de ce paramètre, c’est-à-dire toutes nos rencontres seront de véritables matchs de coupe.
Propos recueillis par Hassan Boukacem
Le Soir d’Algérie : Vous avez pris en main l’USM Blida, un club très difficile à diriger. Vous aimez les missions «kamikazes» ?
Mustapha Sbaâ : Oui, c’est un club très difficile notamment parce qu’il a connu deux relégations successives. C’est difficile pratiquement sur tous les plans, mental et environnemental. C’est également délicat pour la confiance envers les supporters.
Avec vous à la barre technique, l’USMB vient de remporter une belle victoire face à l’US Beni Douala. Croyez-vous que ce sera le déclic pour la suite ?
Je l’espère et, normalement, oui, parce que c’est une victoire dans un match où on n’a pas encaissé de but. C’est un succès qui vient après trois rencontres sans victoire.
Après votre intronisation, l’équipe blidéenne semble sur la voie de l’amélioration. Sur quel plan avez-vous travaillé, psychologique ou tactique ?
Je n’ai pas vu cette équipe jouer avant mon arrivée. Par conséquent, moi je ne peux pas dire s’il y a une amélioration ou pas.
Gagner après trois matchs sans victoire, c’est déjà une amélioration ?
Oui, mais je pense que mon prédécesseur a fait du bon travail. Maintenant, à chacun sa méthode et je suis en train de donner, petit à petit, quelque chose à ces joueurs blidéens.
Le prochain match de Championnat vous propose un duel avec l’ES Ben Aknoun, une équipe très coriace...
Oui, ce ne sera pas facile. On a déjà affronté le RC Kouba chez lui ainsi que l’ESMK à Koléa. Ce sont des rencontres très difficiles mais, inch’Allah, nous éviterons de refaire les mêmes erreurs commises face aux Koubéens et à Koléa.
Dans votre effectif, vous avez Kacem Mehdi, un joueur expérimenté qui était titulaire au MCA. Avez-vous l’intention d’en faire le leader de l’équipe ?
Il est parmi les leaders de l’équipe déjà, vu son expérience et sa qualité technique. On compte énormément sur lui. Maintenant, tout dépendra des rencontres et on lui confiera un poste selon la nature de l’adversaire. D’ailleurs, c’est quelqu’un qui s’adapte très rapidement parce qu’il est très mûr sur le plan tactique.
Quel est le poste idéal que vous voulez lui confier ?
Comme je viens de vous le dire, ce sera en fonction des rencontres que nous aurons à disputer.
L’objectif demeure le maintien pour vous ?
Non, pas le maintien. Notre objectif, c’est d’atteindre les six premières places pour accéder en Ligue 2. L’USM Blida n’est pas une équipe qui doit jouer en troisième division. C’est un club qui a un passé historique et on va tout faire pour qu’il retrouve la Ligue 2, dans un premier temps, et, après, ce sera une autre histoire.
L’USM Blida, justement, est une des rares équipes médiatisées de la division amateur. C’est une pression supplémentaire ?
Je suis d’accord avec vous, c’est une pression du fait que tous nos adversaires, quand ils veulent un match référence, ils font tout pour battre l’USM Blida. D’ailleurs, le meilleur exemple, c’est celui de l’équipe de Dar-el-Beïda. Lors de la première journée, elle avait battu Blida et, aujourd’hui, elle occupe la première place.
L’USMB est l’équipe à battre de la DNA ?
Les staffs techniques préparent ainsi leurs équipes respectives. Par conséquent, nous, de notre côté, on doit se préparer en fonction de ce paramètre, c’est-à-dire toutes nos rencontres seront de véritables matchs de coupe.
Propos recueillis par Hassan Boukacem
