Placeholder

Rubrique Sports

LES QUALIFICATIONS AFRICAINES AU MONDIAL-2022 DÉBUTERONT EN OCTOBRE PROCHAIN Qu’est-ce qu’un bon tirage pour les Verts ?

Le Nile Ritz Carlton du Caire abrite, ce soir, la tant attendue cérémonie du tirage au sort des qualifications africaines au Mondial du Qatar en 2022. Un événement pour lequel la FAF a délégué l’entraîneur des gardiens de la sélection, Aziz Bouras, et le coordinateur général Brahim Belyacine et à l’issue duquel les Verts sauront quels adversaires rencontrer pendant ces éliminatoires, initialement programmées à partir de mars prochain, qui débuteront officiellement en octobre 2020, et s’étaleront jusqu’à octobre de l’année prochaine (6e journée de la phase des poules) et pourquoi pas à novembre 2021, mois choisi par la CAF pour tenir les matchs de barrage qualificatifs au tournoi final de Qatar-2022.
Placé dans le pot 1, le champion continental en 2019 en Egypte s’est fixé comme objectif d’aller chercher une cinquième qualification à une phase finale de la Coupe du monde. Mieux, dans une sortie publique sur l’antenne de Canal + Sport, le sélectionneur national Djamel Belmadi qui insistait sur la nécessité de dépasser cette étape des qualifications, a fait savoir que si l’Algérie va au Qatar c’est pour «gagner la Coupe du monde». «Il faut d'abord y aller, ce sera long, difficile et compliqué à la fois. Nous serons attendus partout. Le Mondial-2022 est notre principal objectif, échouer à se qualifier sera un échec considérable. Une fois qualifiés, l'objectif sera de tout donner et de croire en l'impossible », disait le driver de la sélection algérienne.
Un propos que certains pensent «déplacé» mais qui a fait «vibrer» les grands du football international qui commencent à «croire» en cette capacité des Verts à surclasser les meilleurs. Et leurs «preuves» semblent ancrées sur cette aventure réussie en terre des Pharaons où Belaïli et ses coéquipiers, arrivés en simples outsiders, ont obtenu un sacre que personne n’a pu remettre en question, tellement les Algériens ont étalé le football le plus beau et le plus efficace. Belmadi qui sait détourner les regards et susciter la curiosité des «douteurs» attendra pourtant l’issue de ce tirage au sort, ce soir au Caire, pour mieux prévoir ses prochains «coups».
Une opération, le tirage au sort en l’occurrence, qui ne manquera pas de suspense. S’il est vrai que l’Algérie évitera les neuf autres sélections du pot 1 (Sénégal, Tunisie, Maroc, Egypte, Nigeria, Ghana, Mali, Cameroun et la RD Congo) que le dernier classement Fifa a confinées dans l’habit des plus redoutables sur le plan continental, il n’en demeure pas moins que d’autres challengers classés dans les trois autres pots ont de sérieux arguments à faire valoir. A titre illustratif, le second pot regroupe des équipes au passé assez élogieux à l’exemple de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud, de la Zambie et du Burkina Faso. Soit autant de champions d’Afrique en différentes périodes de l’histoire du football africain.
Mais aussi des pays «émergents » comme l’Ouganda et d’autres nations (Congo, Bénin, Gabon et Guinée) que l’EN a eu à affronter ces dernières années lors de confrontations amicales et officielles pas si faciles que peut l’imaginer le commun des supporters.
C’est exactement de ce pot que peut venir le vrai danger. Ce qui ne veut pas signifier que les deux autres poules formées d’équipes moyennement conquérantes ne présentent «aucun risque». Loin s’en faut Des sélections comme le Madagascar, la Mauritanie et la Libye (pot 3) et l’Angola, le Togo et le Soudan (pot 4) ont les moyens de constituer un «frein» dans la concrétisation de l’objectif tracé par Belmadi et la FAF. Le tenant de la CAN-2019 sera l’adversaire à battre à tout prix. Et aussi bien les grosses cylindrées du continent que les petits poucets voudraient bien l’épingler. C’est une certitude qui se confirmera lorsque les Verts vont lancer les qualifications à Alger avant de larguer les amarres sur les autres rives et déserts du continent. La crainte d’affronter des adversaires d’un quelconque calibre est décuplée par les distances que les camarades de Feghouli vont bouffer lors des restrictives dates Fifa. Aller livrer bataille face au Madagascar à Antananarivo (presque 8 000 kilomètres), et à l’Afrique du Sud à Pretoria (10 500 kilomètres) n’est, à titre illustratif, pas commode que lorsqu’il est question de rendre visite aux équipes de l’Afrique de l’Ouest (Burkina- Faso, Côte d’Ivoire, Guinée- Equatoriale ou à un degré moindre le Cap-Vert). Cela engendrera une inestimable fatigue et peut, par ailleurs, avoir des conséquences sur la programmation des matchs amicaux à cette période. C’est pourquoi tomber sur un groupe formé par le Congo (pot 2), le Niger (pot 3) et Djibouti (pot 4) constituera le meilleur tirage possible à souhaiter pour les Verts. En tout cas, une poule moins risquée sportivement et dont la «pénibilité» induite par les longs voyages) est également moindre, Djibouti Afrique de l’Est) étant la plus longue distance (plus de 7 000 kilomètres), devant le Brazzaville 6 500 kilomètres) et Niamey 3 400 kilomètres).
M. B.

 

Placeholder

Multimédia

Plus

Placeholder