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Rubrique Sports

Boxe Qui se souvient de Hashas Aïssa ?

La boxe, que l’on appelle aussi le «noble art», met en présence des énergies, des volontés, des intelligences. Elle impose par ses règles strictes une discipline inflexible à tous ceux qui la pratiquent. La boxe, c’est d’abord un sport, mais c’est aussi un métier ; un métier difficile auquel on ne s’habitue pas facilement (s’habitue-t-on à la souffrance ?), mais qui en cas de réussite, rend au centuple au boxeur, ce que celui-ci a d’abord sacrifié. Hashas Aïssa, ce redoutable boxeur, surnommé «le jaguar», né le 8 mars 1936 de la noble famille des Ouled-Sidi-Boutkhil de Aïn-Séfra, fut un grand pugiliste d’une grande pugnacité. Il était un nom célèbre dans l’histoire de la boxe des années 1950 et 1960 dans la catégorie des poids super-légers et deviendra entraîneur dans les 1970 et 1980. Réunissant agilité et cran, il se lancera dans le noble art et s’offrit un tableau de chasse de 58 combats professionnels pour 44 victoires, dont 35 avant la limite, concédant 2 nuls et 12 défaites. L’apogée de sa carrière est atteinte le 5 octobre 1964 à Helsinki (Finlande) lorsqu’il est retenu comme challenger pour le titre de champion d’Europe des super-légers face au Finlandais Ollé Maeki. Mais suite à une blessure, Hashas ne pourra défendre complètement ses chances alors qu’il était en mesure de l’emporter. Pour son premier match aux États-Unis, Hashas qui était invaincu depuis ses débuts professionnels, s’est incliné à Los Angeles par knock-out au 8e round, battu par l'Américain Jimmy Hornsby. Il a, donc, connu une défaite assez inattendue devant un pugiliste de modeste renommée. Il se consolera en remportant, une dernière fois, le titre de champion de France face à Fernand Nollet en 1966. Ce poids super-léger, domina alors, la plupart de ses rivaux et devint multiple champion de France des poids super-légers des années 1960 et vice-champion d’Europe. Il fut un des boxeurs les plus actifs dans sa catégorie, avec un style de type américain. Surnommé «le jaguar», Aïssa a marqué son histoire grâce à son talent exemplaire, aux côtés de ses concurrents : Chikhaoui Mohamed (lui aussi de Aïn-Séfra), Chérif Hamia, Omar-le-Noir, Daïdi, Godih, Faradji, Dib, et d’autres Africains comme le Tunisien Sadok Omrane, le Marocain Benmiloud Abdelkader, l’Ivoirien Jules Touan, le Sénégalais Léonard Tavarez, le Ghanéen Allotey Love etc. Hashas Aïssa devint par la suite entraîneur au sein du Ring de Massy (France) dans les années 80. Né le 8 mars 1936 à Aïn-Séfra et décédé le 20 décembre 2014 à l’âge de 78 ans en France, Hashas Aïssa était papa de deux enfants, Myriam et Farid (qui fut membre du Ring de cette même ville), et grand-père de cinq petits-enfants, comme il était un proche par alliance de la famille du défunt Président français Jacques-Chirac.
B. Henine

 

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