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Rubrique Sports

La FAF fortement sollicitée par des «affaires pendantes» depuis quelques semaines Zetchi sur des charbons ardents

Les relents d’une guerre sans merci, celle d’une succession qui n’interviendrait que l’année prochaine, enveniment la vie des responsables actuels de la FAF et ce, depuis quelques semaines.
Affaires des entraîneurs De Wilde et Alcaraz, reprise compromise des compétitions nationales et ses conséquences, bras de fer avec la FTF au sujet du statut des joueurs algériens exerçant dans le championnat tunisien et désormais ce premier enregistrement sonore (en attendant un second qui a été révélé jeudi soir) qui met en friche les manigances de dirigeants de clubs par intermédiaires interposés pour déterminer l’issue des rencontres de championnat.
Un tel «agenda» fourni et «mis en ligne» à grande échelle ne peut être l’œuvre de simples facebookeurs à la recherche de sujets pour meubler leur confinement. La fédération de Kheireddine Zetchi doit le savoir mieux que quiconque ; elle qui essuie les tirs croisés de toutes parts sans vraiment pouvoir apporter des réponses adéquates, formelles. C’est l’impression que donne cette voix autorisée à qui Le Soir d’Algérie a demandé pourquoi l’instance fédérale ne sort pas ses cartes et donne la preuve que toute cette cabale n’est pas innocente. «Nous ne voulons pas ébruiter des affaires qui risquent d’enrayer le peu de crédit qui reste à notre football, cette image d’un champion d’Afrique qui vit mal ses moments d’euphorie», nous répond cet interlocuteur «choqué» par autant de «haine» quand il s’agit de «dénigrer le travail» de l’actuelle équipe fédérale. Soit. Mais faut-il pour autant abandonner la «guerre» commanditée par des pôles d’intérêt qui activent dans l’ombre afin de reprendre les clés du palais de Dély Brahim ?
Peut-être bien que Zetchi ne postulera pas à un second mandat à la présidence de la FAF mais quitter ses fonctions sur de fausses notes, pis des scandales, sera assimilé à un suicide, non pas à un acte de bravoure pour sauver l’image d’un football qui ne se porterait pas mieux avec le retour de certains dinosaures et/ou l’émergence d’une nouvelle caste de dirigeants pour qui le football n’est qu’un tremplin.

Khaldi met la pression
C’est pourquoi se suffire juste de dénoncer des pratiques condamnables contenues dans une conversation téléphonique entre un dirigeant d’un club, dont la voix serait celle de Fahd Halfaïa (DG de la SSPA Black Eagles) que la CD/LFP a suspendu à titre conservatoire avant d’être entendu ce lundi pour s’expliquer sur son éventuelle implication, et un intermédiaire connu des réseaux mafieux incrustés dans le football national lequel citera l’implication d’un autre responsable de club, un certain «Anis» qui pourrait être Anis Benhammadi (DG de la SSPA du CABBA), sonne comme un aveu d’impuissance devant un phénomène qui a repris des forces et de férocité ces dernières années en dépit des dénonciations et des preuves apportées dans des affaires de matchs arrangés ou d’arbitres soudoyés.
Le communiqué publié mercredi en fin d’après-midi sur la page officielle Facebook de la fédération et confirmé hier par un autre texte plus fouiné sur la question (voir encadré) était d’une incroyable platitude qui laissait supposer que ladite affaire n’est pas prête à être élucidée. La FAF a certainement répliqué dans l’urgence dès lors qu’elle a été informée (par qui ?) de la tournure prise dans les réseaux sociaux depuis la mise en ligne dudit document sonore.
Et c’est pratiquement avec la même «énergie» que le ministre de tutelle a posté mercredi soir sur sa page Facebook la teneur de la réaction de son département par rapport à cette troublante conversation téléphonique. Sid-Ali Khaldi, qui attend, comme la FAF d’ailleurs, les résultats de l’enquête (diligentée par qui ?) sur les circonstances de cette affaire et l’authentification de l’enregistrement, «condamne ces actes odieux qui bafouillent les valeurs du sport et ternissent la réputation du sport en Algérie».
Une réponse tout ce qu’il y a de politique à un délit qui relève du correctionnel. Cela nous rappelle, à bien des égards, les enquêtes ouvertes par le passé sur nombre de dossiers (corruption des arbitres, arrangements des matchs et violences dans les stades) pour lesquels aucune suite n’a été réservée.
Des affaires étouffées et classées par la magie d’interventions et d’ordres d’en-haut légion lors des deux derniers quinquennats du Président déchu. Avec l’avènement d’une «nouvelle république», l’espoir de voir ces pratiques bannies à jamais est grand. Le sport, le football en particulier, en a besoin pour retrouver sa quiétude et ses valeurs d’antan.
M. B.

 

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