Deux instituts nationaux de formation relevant des secteurs de la Poste et des Télécommunications, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, seront prochainement élevés au rang d'écoles supérieures. Pour concrétiser cette «mise à niveau», un groupe de travail mixte a été installé jeudi dernier, à Alger.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de la Poste et des Télécommunications se lancent dans un partenariat gagnant-gagnant.
Un groupe de travail mixte a été mis en place jeudi dernier à Alger. Sa mission principale est la révision des deux textes fondamentaux de l’institut national des télécommunications et des technologies de l'information et de la communication (INTTIC) d’Oran, et de l’institut national de la poste des technologies de l'information et de la communication d’Alger.
Selon Abdelbaki Benziane, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il est question de mettre à jour ces deux lois fondamentales des deux instituts pour les conformer aux dispositions du décret exécutif n° 16-176 du 14 juin 2021, qui définit le statut particulier modèle d’une école supérieure.
Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de l’accord de partenariat et de coopération signé en février dernier, entre les deux secteurs, portant sur l’accompagnement de la formation supérieure et de la recherche scientifique dans le domaine des télécommunications, et le renforcement des installations et des réseaux de communications électroniques.
Le groupe de travail mixte œuvrera également pour assurer une homogénéité et renforcer la coordination entre ces deux instituts, considérés comme des pôles d'excellence dans le domaine des télécommunications et services postaux, mais aussi pour la mise à jour des programmes de formation et l’introduction de nouvelles unités d’enseignement dans les cursus de formation, notamment celles liées aux développements des technologies de télécommunications.
«Ce partenariat permettra d’offrir une formation cohérente et de qualité dans les métiers des télécommunications , afin d’assurer des compétences nationales hautement qualifiées, et une nouvelle génération d'entrepreneurs capables de créer des sociétés fondées sur l'initiative, l'innovation, la création de richesses et la contribution à l'effort national pour un développement durable», affirme Benziane. Il affiche d’ailleurs, son ambition de voir le secteur des postes et télécommunications s’ouvrir à l’enseignement supérieur à travers les stages en entreprise, mais aussi en assurant l’emploi aux diplômés des universités et des instituts dans le domaine des télécommunications.
Pour sa part, le ministre de la Poste et des Télécommunications par intérim, Sid Ahmed Ferroukhi, souligne l’importance du secteur des nouvelles technologies dans la vie quotidienne du citoyen et l’économie nationale. Pour lui, la maîtrise de ce domaine est un défi. «Aujourd’hui, le défi n’est pas uniquement pour la maîtrise de ces nouvelles technologies, mais aussi pour produire du contenu national», dit-il.
Ry. N.
