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Dernier jour de grève de l’intersyndicale de l’éducation Forte perturbation dans les établissements scolaires

La grève entamée le 9 mai dernier par l’Intersyndicale de l’éducation a pris fin hier. Néanmoins, la protestation du personnel du secteur ne s’arrête pas là. Les contestataires se disent résolus à maintenir la pression par tous les moyens, ouvrant toutefois une brèche à la tutelle pour engager un débat sérieux qui portera sur le fond de la plateforme de leurs revendications. 
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - La journée d’école d’hier a été marquée comme les deux précédentes par un chamboulement relativement important. Des perturbations dans la programmation des cours ont impacté de façon diverse les établissements  scolaires du pays. L’appel des syndicats autonomes de l’éducation a mobilisé le personnel enseignant ainsi que les directeurs de plusieurs établissements dans de nombreuses écoles primaires. Le suivi de la grève a été plus ou moins important dans les collèges et les lycées, selon des sources relevant du secteur. 
Les établissements dont les administrateurs et les enseignants ont adhéré  de manière massive au débrayage ont été paralysés, notamment dans les wilayas de l’Est et de l’Ouest où le suivi se maintient à un taux élevé.  Dans la wilaya d’Oran, les enseignants sont entrés dans la quatrième semaine de protestation. La «grève de la dignité» a été déclenchée inopinément et sans préavis, suite à l’appel de parties indépendantes qui ne sont affiliées à aucune organisation syndicale relevant de l’éducation. Les syndicats autonomes de l’éducation ont choisi d’appuyer le mouvement de protestation en appelant à leur tour à une grève de trois jours. Après cela, la protestation n’a fait que s’étendre dans l’Oranie. Fait qui d’ailleurs ne manque pas d’attiser les craintes, d’une part, des responsables de l’éducation qui redoutent le pourrissement tant la trajectoire de ce mouvement demeure inconnue. 
De l’autre côté, les parents d’élèves angoissent à l’idée que cette fronde compromette la tenue des compositions et examens de fin d’année. Les représentants syndicaux ont de leur côté expliqué leur démarche en évoquant « un secteur à l’agonie ». « Les revendications sont les mêmes et il est important de faire front commun pour sauver l’intégrité de l’école algérienne et la dignité du personnel de l’éducation», souligne l’un des porte-parole de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef). Celui-ci appelle à réhabiliter le statut de l’éducateur et à améliorer le pouvoir d’achat. «Nous souhaitons également que la tutelle se penche sérieusement sur les dossiers soumis par l’ensemble des syndicats», a-t-il précisé. Il ajoutera  que le taux de participation des enseignants à ce débrayage traduit «la ras-le-bol des fonctionnaires du secteur». Ils rappellent que les doléances sont de plus en plus nombreuses à cause de déficiences des mécanismes mis en place. Pour les réclamations principales, les syndicats exigent la protection du pouvoir d’achat des travailleurs avec la revalorisation à 100% du point indiciaire, l’application du décret présidentiel 266-14 avec effet rétroactif, la libération du statut particulier.
M. Z.

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